La samba de Collomb c’est un pas en avant
Puis un pas en arrière : on retire une loi,
Mais on en prescrit d’autres toujours ci-devant :
Comme à Dagobert il lui faut un Saint Éloi.
Il a mis sa culotte un temps bien à l’endroit,
Le voici qu’il la met maintenant à l’envers :
En perdant la boussole il ne marche plus droit,
Ça me donne à penser qu’il fait tout de travers.
Car l’état d’urgence est dès lors abandonné
Et les terroristes pourront bien pratiquer
D’autres attentats… Qui pourra les soupçonner
D’en être les auteurs pour se faire embarquer ?
Sauf sans doute s’il y a un "meurtre de masse",
Auquel cas l’état d’urgence est donc rétabli…
Mais c’est notre Collomb qui, lui, est à la masse,
De bâbord à tribord toujours mal établi.
Et voilà comment le pays est gouverné,
Naviguant à l’envi toujours à la godille :
On est bien mal barré, toujours plus que berné :
La marche de Macron toujours sur des béquilles. (2/11/17)