Pastiche de Pardon petit fellagha…(écrit en 1958 par Pierre Jean VAILLARD)
“Et, petit Mélenchon, c’est à toi que je pense
En voyant ta rancune à l’égard de la France.
J’ai beaucoup réfléchi et ma méditation
Me décide à venir te demander pardon….
Oui, pardon, Mélenchon, pardon pour mon aïeul
Qui a tracé des routes et labouré la terre.
Il a rejeté Moscou, il a tout chamboulé.
Il a gardé Paris comme capitale
Et ignoré les ordres de Staline
Où poussaient des cailloux, il a planté du blé.
En mettant après ça, Ô comble de l’ignoble,
Où poussaient des cailloux, il a fait un vignoble.
Pardon, cher petit Mélenchon,
Oh, pardon de tous ces dégâts.
Et mon affreux grand-père (il faut qu’on le confesse)
N’était bien sûr, pas seul à être de son espèce.
Ces autres scélérats ont bâti des cités,
Ils ont installé l’eau et l’électricité.
Et tu n’en voulais pas, c’est la claire évidence
Puisqu’on sait que, avant que n’arrive la gauche
Tu n’avais en dehors des taudis de Paris
Que la cave ou bien la cabane pour te loger.
Et pour ton éclairage, tu n’avais que bougie.
Alors nos maisons, bien sûr, c’était la tuile.
De l’électricité, là encore soyons francs,
Tu ne demandais pas qu’on te mette au courant …
Tu t’es habitué à ces choses infâmes,
Mais c’est à regret et la mort dans l’âme …
Stoïquement d’ailleurs, tu supportes ces malheurs,
Avec force courage et tant de belle humeur.
Donc tu as engraissé, mais de mauvaise graisse.
Car tu prenais le car (une invention traîtresse)
C’est ce même car que, pris d’un délire divin,
Tu devais, un beau jour, pousser dans le ravin.
Je comprends ta rancœur, je comprends ta colère,
Tu n’es pas au niveau des arabes d’Alger.
Tu glandes et tu vis mieux qu’un fellah égyptien.
A quoi Nasser… Nasser à rien.
Nous avons massacré tes loups et gros ours.
Nous avons asséché les marais millénaires.
Les moustiques sont morts … Les poux … De Profundis.
Nous avons tout tué, jusqu’à la syphilis.
Ah pardon Mélenchon pour tous ces carnages.
Nous avons fait tout ça, c’est bougrement dommage.
Car si d’autres idiots l’avaient fait, inspirés
C’est nous qui maintenant, viendrions gouverner ;
Et bouffer les marrons cuits pour ces extra gauches.
C’aurait été moins long et beaucoup plus facile.
Bien pardon, Mélenchon, de t’avoir mieux nourri
Et d’avoir à tes pieds nus, mis (oh maladresse)
Des souliers
Dont tu voudrais nous botter les fesses
…