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Wokisme : J.K. Rowling bannie d’une expo Harry Potter au musée de la Pop Culture de Seattle pour avoir affirmé que seule une femme peut avoir ses règles

, par  Brigitte Finkelstein , popularité : 4%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
Article publié le 10 août 23

Après des propos jugés polémiques sur les personnes transgenres, l’auteure de la saga britannique devient une nouvelle fois « celle dont on ne doit pas prononcer le nom ».

« Dans le monde d’Harry Potter, il y a comme une entité glaciale, sans-cœur et qui aspire la joie . » Et non, il ne s’agit pas des « Détraqueurs », personnages grands et vêtus de capes qui hantent l’univers du célèbre sorcier à lunettes, mais bien de sa créatrice, J.K. Rowling.

Dans un long post publié samedi , le directeur de l’exposition Harry Potter au musée de la pop culture à Seattle, dans l’État de Washington, a annoncé que toute référence à l’écrivaine serait dès à présent bannie dans l’enceinte du musée, rapporte le Daily Mail .

Chris Moore accuse l’auteure de tenir des propos « extrêmement haineux et controversés », plus particulièrement envers les personnes transgenres, dont Moore se revendique. Si le musée dispose d’une large collection d’objets souvenirs, « plus aucune mention ou image de l’auteure ne sera affichée », a-t-il précisé.

J.K Rowling est donc bannie d’une exposition sur un personnage qu’elle a enfanté. Pour avoir rappelé une banalité. Le wokisme aboli toutes les règles de la pensée. https://t.co/vOd4sdXuZx

— G-William Goldnadel (@GWGoldnadel) August 10, 2023

Persona non grata

L’auteure de 58 ans fait l’objet depuis plusieurs années de vives critiques quant à ses positions vis-à-vis des personnes transgenres. Dans un tweet de 2020 , elle avait tourné en ridicule la formulation « personnes menstruées », affirmant que toutes les femmes avaient leurs règles, et qu’elles étaient définies ainsi.

Deux jours plus tard, J.K. Rowling publiait un long message sur son blog, puis sur le réseau social X (anciennement Twitter) avec l’acronyme TERF en en-tête (pour « trans-exclusionary radical feminist » soit féministe radicale excluant les personnes transgenres).

« J’ai cinq raisons de m’inquiéter du nouvel activisme trans, et j’ai décidé de les partager avec vous », écrivait-elle alors. Elle avait auparavant affiché son soutien à une femme Britannique qui avait intenté une action en justice contre son employeur, estimant qu’elle avait été congédiée à tort pour avoir affirmé notamment que le sexe biologique d’une personne déterminait nécessairement son genre.

Ces prises de position, jugées polémiques, ont valu à J.K. Rowling d’être exclue de plusieurs évènements en lien avec l’univers dont elle est l’auteure. Chris Moore précise que « la solution n’est pas idéale, mais c’est ce que nous pouvons faire pour l’heure, en attendant de prendre des mesures sur le long terme ».

Voir en ligne : https://www.europe-israel.org/2023/...