Le pauvre bidochon qui est bien dans la peine,
Sentant planer sur lui une mort très prochaine
Et qui à tout instant pouvait être soudaine,
Appela tous ces gens de contrées fort lointaines.
Il leur parla longtemps comme à ses vrais enfants,
Il ne fallut même pas sonner l’oliphant
Pour les voir arriver et se précipiter :
Ils étaient à ses pieds, tous prêts à l’écouter.
Il leur dit à l’oreille des mots de promesse,
Sachant que tous ces gens étaient pleins de tristesse :
"Oui, je vous ai compris ! Vous, braves étrangers
Que le sort n’a jamais bien su trop ménager !
"Voilà, je voudrais vous proposer un marché,
Sachez bien que je ne m’en suis jamais caché,
Je l’avais, il y a quelque temps proposé,
Mais je n’avais pu encor le réaliser."
"Il me faut un sursis pour rester président,
Votez pour moi et je ne serai pas perdant !
Je vous donne ce droit et vous l’accomplirez
Pour la gloire qu’avec vous je partagerai. (16/07/14)