Ils viennent de partout, sans jamais de retour,
S’accrochant chez nous en faméliques vautours :
Qui les arrêterait encore à nos frontières ?
Les rapaces passent par-dessus les barrières.
Ils squattent nos villes et aussi non campagnes,
C’est du Trésor que la manne les accompagne :
Subsides débloqués bien généreusement,
Nos impôts augmentés par le gouvernement.
La solidarité doit, et sans condition,
Ne jouer qu’au profit de notre contrition :
On n’oubliera jamais la colonisation
Qui a fait tant de mal à leur belle exception.
Qu’on se rappelle donc ce que l’on a construit
Dans ces pays exsangues où elle a détruit
Misère, famine, peste ou bien choléra
Et les razzias de quelques autres scélérats !
La France paie enfin sa dette et son tribut,
Sauvant les rescapés de trop vieilles tribus :
Ils viennent de partout pour réclamer leur dû,
Il faut donc bien payer quand on a tout perdu. (17/09/16)