Moi, François président, Valérie m’a tuer :
Elle ne se souvient pas du premier baiser
Qu’elle m’a arraché quand d’autres me huaient,
Conquérant sur l’estrade et par elle baisé !

Moi, François président, c’est bien à l’Élysée
Que je l’ai installée Première dame en France…
La voilà qui écrit quelques billevesées
Qui pourraient me conduire à la désespérance.

Moi, François président, je n’aime pas les pauvres
"Les sans-dents", écrit-elle, c’était de l’humour…
Avec un nom pareil repart-elle à Hanovre,
Désenchantée qu’elle est de notre désamour ?

C’est dans la mare qu’elle a jeté son pavé,
Moi, François président, d’un revers de la main
Je balaie les affronts qui sont immotivés,
Et qui pourraient salir mes quelques lendemains.

Moi, François président, je sais me redresser
Échevelé, livide, au milieu des tempêtes,
Elle me dit tordu, mais je ferai cesser
Insultes proférées avec d’autres trempettes. (3/09/14)