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Un nouveau Front : islamo-gauchiste…

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

On peut bien éprouver une égale compassion pour chacune des victimes, morts ou blessés, tombées dans la bande de Gaza ou du coté israélien. On peut même préférer individuellement une « victoire » d’un camp ou d’un autre. Mais, au delà de ce conflit dans sa dimension territoriale, pour nous citoyens français, si l’on veut bien considérer sa nature profonde – à savoir un combat entre un Etat légitime et une organisation terroriste – il est important de mesurer les dangers qui nous menacent ici, et qui nous concernent tous.

Le Hamas n’est certainement pas un parti politique comme un autre. Qu’il ait été élu ‘démocratiquement » n’enlève rien à sa nature « terroriste ». On estime qu’il ne détenait pas moins de 12 000 roquettes, de courte et moyenne portée au moment du déclenchement par Tsahal de l’opération « Bordure protectrice » (et que 3000 seulement avait été tirées ou détruite au 1er aout…).

Il fait partie d’un ensemble beaucoup plus vaste, qui le relie au Hezbollah libanais et surtout à l’Iran. Son arsenal de roquettes ne lui est pas tombé du ciel !

Le Hezbollah disposerait d’un armement 20 fois supérieur à celui du Hamas. Quant à l’Iran, il vient d’ontenir un nouveau délai de 4 mois pour conclure les négociations engagées en janvier dernier à Genève sur l’avenir de son nucléaire soi-disant « civil ». D’ors et déja, il n’est plus question de l’obliger à renoncer à son programme d’enrichissement d’uranium, engagé depuis plus de 10 ans.

Ce qui reste aujourd’hui à négocier, c’est seulement le nombre de centrifugeuses que le régime des ayatollahs peut conserver ! Pour signer un accord, maintenant le 20 novembre 2014 au plus tard, l’administration Obama se contentera du fait que l’Iran n’aura pas de bombe atomique et dit ne pas vouloir en construire (tout en prétendant en avoir le droit…). Par contre, Israël ne veut pas que l’Iran ait la capacité de le faire, quel qu’en soit le délai. Ce sont deux positions divergentes qui, pour l’instant, le restent…

C’est dans ce contexte que s’explique le silence radio tout aussi bien de l’Iran et du Hezbollah : surtout pas de vague avant le 20 novembre ! Et que se comprend mieux, aussi, la décision du cabinet de sécurité israélien… (sa crainte d’une généralisation du conflit étant réduite du fait de cette conjoncture diplomatique momentanée).

Pourtant, dans cette direction, la météo est très inquiétante. De Tripoli à Mossoul, l’arc du Proche et du Moyen Orient est devenu une poudrière, tout comme son arrière plan constitué du Pakistan et de l’Afghanistan.

De ce point de vue, l’affaire de la nouvelle guerre de la bande de Gaza est aussi un test par rapport à la détermination de nos gouvernements et de nos opinions publiques à lutter contre ce nouveau danger terroriste international.

Car il sera évidement difficile de se mobiliser demain contre le Hezbollah ou l’Iran, si on fait preuve de trop d’indulgence aujourd’hui à l’égard du Hamas. Si, nonobstant les images terribles de cette guerre filmée en direct, on en venait à légitimer, pour cause de disproportion des forces en présence, le lancement de missiles sur les populations civiles d’Israel, heureusement protégées efficacement (mais pas à 100%) par ce « dôme de fer », mis au point par des ingénieurs israéliens (et financé largement par les Etats-Unis)

Or, en France, l’opinion – en tout cas celle qui manifeste et s’exprime dans la rue – parait largement acquise à la cause palestinienne. A l’occasion de ce conflit, une alliance islamo-gauchiste s’est officiellement constituée. Elle crève les yeux ! Ses composantes sont d’ailleurs ouvertement déclarées : ce sont ces quelques dizaines d’organisations, autant politiques que syndicales, qui se sont ensemble déclarées dans un collectif national (« pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens », en fait 100% pro-Hamas…), pour « garantir » la sécurité de la manif auprès des services de la Préfecture de police.

Ce nouveau front est redoutable. Non seulement au plan politique, intérieur et extérieur, mais aussi pour notre sécurité et donc pour notre avenir.

La principale responsabilité d’un gouvernement n’est-t-elle pas d’assurer la sécurité de ses citoyens ? Et un gouvernement le peut-il quand une portion importante de la population du pays, même actuellement encore minoritaire (pour combien de temps ?…), épouse la cause d’une entreprise terroriste adhérent à un réseau voué à la destruction d’Israel pour commencer, de l’Occident ensuite ?

Il est bien temps de s’apercevoir que la masse non-assimilée constituée par une grande partie de l’immigration arabo-africaine exprime outrageusement un horrible antisémitisme. Triste épiphénomène. L’immigration sans contrôle déroule ses conséquences inéluctables : déclin économique et moral ; insécurité, hier intérieure, aujourd’hui extérieure…

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Voir en ligne : http://www.dumait.fr/2014/08/08/un-...