Après « Tant qu’il y aura des hommes », pourquoi pas « Quand il n’y aura plus que des femmes » ?

Chaque fois que l’on croit toucher le fond de la bêtise sociétale, on s’aperçoit qu’on peut encore faire mieux. Quasiment tous les jours, le record de l’idée woke la plus grotesque est battu à plate couture. Samedi dernier, par exemple, il y avait le concours tant attendu dans les Ehpad de Miss France 2024. Concours dont les mouvements féministes essaient depuis des lustres d’avoir la peau - on y exhibe des jeunes femmes comme des vaches dans une foire -, soutenus par les transgenres, les grosses, les maigres, les petites, les moches, les vieilles, tous les exclus de la compétition, mais aussi par les autorités musulmanes, dénonçant l’islamophobie d’un concours qui n’autorise pas les « sœurs » à défiler en abaya et kalachnikov. Conscient que la multiplication de ces récriminations mettait en péril son petit business, le comité Miss France se devait donc de frapper fort, très fort. Ce qu’il a fait, sans trembler. Les hommes, ces barbares, ces violeurs, ces incultes, ces porcs, boucs émissaires idéaux, seraient exclus du jury, dorénavant exclusivement féminin – les femmes jugées par leurs paires (de f…). Du coup, les féministes n’ont pu que saluer l’initiative, les transgenres, les grosses, les maigres, les petites, les moches, les vieilles, n’étant plus victimes du jugement négatif des hommes à leur endroit (et à leur envers), n’auraient plus eu de motif de protestation. Quant aux défilés en tenue pudique, on réfléchirait à la question l’année prochaine, c’est promis, mais l’idée fait son chemin...

Ce pauvre comité Miss France n’en a apparemment pris conscience, mais il vient de se saborder. A quoi bon des concours de beauté sans les hommes, dites-moi ? Pourquoi les femmes « normales », depuis que Dieu fit naître Eve de la côte d’Adam, se maquillent-elles, se peignent-elles, se baignent-elles, s’épilent-elles, se corsètent, se soutien gorgent, se string, se talons-aiguille, se chirurgie-esthétisent, se régime-t-elles, sinon pour plaire aux hommes ? Qu’est-ce qui va se passer quand vous nous aurez définitivement mis au rancart, que vous serez entre vous ? Vous vous ferez toujours belles, mais pour plaire à qui ? A votre miroir ? Pour compenser votre désert et vos désirs sexuels, vous vous inscrirez dans un club de danse sportive, vous irez boire un verre dans un bar à vin avec des copines, vous hanterez les boites de nuit à la recherche d’une aventure saphique sans lendemain. Vous serez pompière, soldate, policière, première ministre, professeure, auteure, ingénieure, vous serez forcées d’occuper tous les métiers que les hommes s’étaient réservés depuis des millénaires… pour vous protéger. Votre désir d’enfant, on appelle cela l’instinct maternel, disparaîtra-t-il quand nous ne serons plus là pour mettre la petite graine, et avec la fin des enfants, la fin de l’humanité ? Ou bien des docteurs Folamour auront trouvé le moyen de fabriquer des bébés, que vous achèterez dans un hyper-marché, au moment des soldes, à l’affût de la bonne affaire, un reste de votre atavisme de ménagère. Et là, ça se complique. Vous adoreriez avoir un garçon, oui, mais voilà, ce mignon petit nourrisson à la zézette si tentante qu’on a envie de lui faire des papouilles (agression pédophile pénalement punissable), un jour ou l’autre deviendra un homme… Et vous en ferez quoi ? Vous exigerez le droit à l’IVG (Interruption de la Vie d’un Garçon), que vous pourrez exercer jusqu’à ses 18 ans, dead line où l’IVG sera obligatoire ? Après tout, vous avez déjà obtenu la PMA, la GPA, l’avortement et l’euthanasie.

C’est vrai, que nous, les hommes, nous avons tous les défauts du monde. Mais vous n’êtes pas parfaites non plus, heureusement… Sinon, qu’est-ce qu’on s’emm…derait !
Joyeux Noël dans ce monde de dingues.