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Ce matin, l’hystérique de Matignon a été se montrer devant l’hôpital Necker-Enfants Malades, hôpital vandalisé hier par des casseurs venus d’on ne sait où. Ben oui, " dont ne sait où " parce que j’imagine que si on savait d’où et comment ils viennent nos autorités auraient le bon sens de les coincer avant qu’ils ne saccagent tout sur leur passage. Pas vrai ? Donc nos autorités ne savent pas d’où sortent ces gugusses en noir. CQFD.
Mais revenons-en à notre Premier. Il était devant l’hôpital et devant les caméras dûment convoquées, entouré de la folledingue de la Santé, MST, et d’un excellent exemple de girouette politique qui sut prendre le vent du changement, le directeur de l’AP-HP, Martin Hirsch. ( Martin Hirsch que je vous invite à voir ou à revoir dans cette courte vidéo )
Notre premier ministre eut cette déclaration, unique déclencheur de la rédaction de ce billet : " S’il le faut, nous interdirons les manifestations, au cas par cas " ! La Vache ! En voilà une mesure qui devrait faire son effet ! Mais, me suis-je dit, n’est-ce pas déjà le cas ? En plein état d’urgence ? Chaque manifestation prévue, état d’urgence ou pas, ne doit-elle pas, au préalable, obtenir, pour se dérouler, l’aval des autorités ? Si bien sûr. Alors à quoi servait cette déclaration inutile ? A rien.
D’autant plus à rien que les rares fois où ils ont interdit une manifestation (Rennes), elle a quand même eu lieu.
Inutile sauf si l’homme des coups de menton osait effectivement, pour une fois, passer des paroles aux actes en interdisant la prochaine manifestation organisée par un syndicat de crainte qu’il y ait encore des débordements, débordements qui hier étaient pourtant prévus. Et comme on peut parier qu’il n’osera pas, qu’il ne le fera pas, on peut donc dire avec certitude que sa déclaration n’était que posture et inutile, tout juste était-elle destinée à faire croire aux caméras qu’elles n’étaient pas venues pour rien.
Ce type est nul.
Folie passagère 3206
