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Taubira, démission ! Enfin !

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cageLe plus mauvais Président qu’ait connu la France, un gouvernement qui bat des records d’incompétence et cahote d’insuccès en échecs : tel est le sombre tableau offert par notre pays. Au coeur du désastre, Christiane Taubira, péremptoire, arrogante, outrecuidante, aurait dû, depuis longtemps, tomber d’un piédestal usurpé et quitter un Ministère qu’elle occupe à contre-emploi. La Justice nécessite un Ministre qui incarne la fermeté dans l’application des lois et l’équilibre, la retenue qu’exige l’indépendance de la magistrature. A la tête d’un Ministère qui manque de moyens, dont les rouages jouissent d’une autonomie qui entrave la mise en place d’une politique volontaire et cohérente, elle a imposé avec un rare entêtement une ligne idéologique qui accentue les dérives. Un contre-sens évident ! Mais Christiane Taubira est une spécialiste bien connue de l’inversion des valeurs. Ministre de la République après avoir milité pour l’indépendance de la Guyane, gardienne des sceaux et des lois et fière d’avoir abattu une loi naturelle dont la défense avait mobilisé de nombreux Français, elle a installé le délinquant au centre des préoccupations judiciaires alors que la Justice est avant tout destinée à faire respecter la loi et l’ordre au profit des honnêtes citoyens.

Symbole insubmersible plus que membre du gouvernement, plus dangereuse dehors que dedans, comme le pensent ses « amis » depuis 2002, Mme Taubira a aligné des bourdes auxquelles nul autre n’aurait résisté. Par son sexe et son origine, mais surtout pasionaria de la cause « gay », ce qui délivre un sauf-conduit auprès des médias, elle survit à un mensonge en direct lorsqu’elle brandit devant les caméras en Mars 2014 un document qui l’informait d’écoutes téléphoniques, en proclamant que rien de tel n’a jamais existé. Elle peut impunément, en Juillet 2015, exprimer son intention de réduire la peine pour conduite sans permis à une simple amende alors que la mortalité routière s’accroît. Elle peut enfin, le 6 Octobre, lancer cette idée folle de faire accompagner par une escorte policière les permissions de sortie des condamnés. C’était là sa réponse à la bavure judiciaire gravissime qui avait conduit à ce qu’un récidiviste, condamné, après 27 antécédents, à la prison jusqu’en 2018, fiché « S » en raison de ses contacts en prison avec des islamistes, ait une permission de sortie, ne rentre pas, braque un dépôt de bijouterie et fasse feu sur un policier !

On perçoit la constante idéologique. La police n’est qu’un outil, corvéable à merci. Le citoyen honnête est dénué d’intérêt. Seul compte le délinquant à qui il faut éviter la prison, qu’il faut libérer au plus vite, à la réinsertion duquel il faut consacrer le maximum de moyens. Si ceux-ci passent statistiquement par des accidents regrettables, par la mobilisation de policiers, sans doute plus utiles pour protéger les honnêtes gens et arrêter les coupables, il faut l’accepter pour la bonne cause. Cet aveuglement ignore la finalité de la Justice, méprise la police, affaiblit la cité sans responsabiliser ses membres. La justice pénale n’a pas pour but de réinsérer les délinquants. Son but est de les empêcher de nuire afin d’assurer l’ordre public et la sécurité des personnes et des biens.

La police et la gendarmerie ne doivent pas être inutilement utilisées ni encore moins exposées. Récemment deux policiers ont été blessés et leur voiture brûlée après un guet-apens à Arles. Un mineur a lancé volontairement son véhicule volé contre un policier à Toulouse. Les agressions contre les forces de l’ordre sont devenues banales alors même qu’elles évitent de faire usage de leurs armes en raison des risques de suites judiciaires. C’est le monde à l’envers ! En 2014, les violences dans notre pays ont augmenté de 8,6%. Devant cette régression, la réponse doit être ferme et viser à restaurer la conscience collective par le maximum d’élucidation des faits, la rapidité et la sévérité des peines appliquées aux coupables. La responsabilité des acteurs doit être clairement engagée. Si la réinsertion évite la récidive, il faut s’en réjouir, mais l’incarcération l’exclut davantage encore jusqu’à son terme, si la durée de la peine est respectée et si la longueur de la détention est à la mesure du délit ou du crime. Le meilleur vecteur de l’insertion demeure le travail, qui devrait être obligatoire comme substitut à l’enfermement, pour les petits délits sans récidive, et tout aussi obligatoire en détention pour subvenir au coût de l’hébergement, voire pour indemniser les victimes. L’absence de véritable sanction contre les récidivistes est en revanche un appel au crime. Elle est lamentablement justifiée à la fois par la gestion hôtelière des prisons trop peu nombreuses en France et par la philosophie laxiste qui anime notre justice.

Dans ce domaine, c’est d’une révolution dont la France a besoin, une révolution en tous points contraire à celle dont Madame Taubira nourrit le rêve nostalgique depuis qu’elle sévit en politique.

Voir en ligne : http://www.christianvanneste.fr/201...