Martine a toujours eu des vues très prophétiques :
On sait ce qu’il en fut de ses trente-cinq heures,
L’économie en fut rendue plus qu’asthmatique,
Elle y a laissé quelques traces de rancœur.
Mais la voici qui se gargarise de mots,
Prônant la "nouvelle social-démocratie"
Qui sauverait enfin la gauche de ses maux
Où l’a conduite le train des impérities.
On ne sait plus "la destination du voyage",
"Le cap n’est pas fixé", alors qu’on le maintient…
Et l’embrouillamini fait partie des bagages
Car "deux tu l’auras" valent bien mieux qu’"un seul tiens !".
"Et pour sortir enfin la France de la crise"
"Il faut trouver le bon réglage économique"…
Au Nord-Pas-de-Calais souffle une douce brise
Qui pourrait devenir un orage endémique.
Au bord de la tempête, Manuel tempère :
"On ne peut zigzaguer" ainsi à chaque instant !
Il faut laisser faire le petit gros pépère,
Le temps donné au temps est bien réconfortant. (19/10/14)