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Solidarité partagée...

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

L’Europe - Bruxelles - n’est jamais à court d’idées pour se faire accepter de " ses " populations, populations dont tout le monde aura pu se rendre compte que plus ça va, moins ça va avec l’Union ; nous en voulons pour preuve la poussée, un peu partout, des partis politiques europhobes.

La Commission Européenne, chargée à distance d’organiser nos vies, nos lois, nos normes et nos destins vient d’adopter un nouveau plan pour venir en aide aux pays submergés par les invasions de migrants venus par bateaux entiers. On comprendra qu’au nom du principe de solidarité partagée, nous ne puissions laisser l’Italie et la Grèce se faire envahir par ces hordes de clandestins qui fuient des pays où ils n’ont, à priori et à court-terme, aucun avenir. Certes, ça nous fend le cœur de les voir s’échouer ainsi sur nos cotes même si nous savons qu’ainsi, l’eldorado européen s’ouvre à eux. Poser le pied en Europe, c’est l’assurance de ne pas être expulsé ; il suffit de brandir le fameux droit d’asile et roule ma poule, tranquillou, ils entrent et iront, une fois le sauf-conduit obtenu, où ils veulent : Ils sont 185 000 à avoir obtenu le droit d’asile en 2014, 50% de plus qu’en 2013 ! Une paille ! 

Environ les deux tiers de ces 185 000 personnes ont été mis sous protection officielle de l’Allemagne, de la Suède, de la France et de l’Italie. Le reste se répartissant entre l’Angleterre, la Norvège, la Belgique et c’est à peu près tout. 


Tout cela ne suffisant pas à désengorger l’Italie et la Grèce, il fallait donc trouver une solution. Cela fut simple : La Commission a décidé que chaque pays européen devrait accueillir un quota de migrants, quotas qui varieraient en fonction du PIB, du niveau de chômage et de la population. En clair, mission sera donnée à Bruxelles de répartir les migrants dans les différents pays. En langage technocratique bruxellois, cela se dit ainsi : " La Commission proposera, avant la fin du mois de mai, un système de réallocation provisoire à l’intérieur de l’UE des personnes ayant clairement besoin d’une protection internationale et, avant la fin de l’année, un modèle de distribution définitif ". 

Z’avez compris ? Si ce plan est accepté par les 28 pays membres (l’Allemagne, la Suède, l’Italie, la Grèce et bien évidemment la France ont d’ores et déjà annoncé qu’ils y étaient favorables), vous aurez des gusses à Bruxelles qui seront chargés, calculettes en mains, de répartir dans les différents pays ce qu’il convient d’appeler aujourd’hui des poids morts ( sans ressources, sans boulot, sans sécu, sans logement, etc...) pour nos économies nationales. Au rythme où vont les choses et si j’en crois la deuxième-vice-présidente-de-l’exécutif-européen-et-haut-représentant-de-l’Union-pour-les-affaires-étrangères-et-la-politique-de-sécurité (!), Federica Mogherini, c’est en gros 250 000 personnes qu’il va falloir absorber, chaque année, pendant trois ou quatre ans ! Au doigt mouillé, 30 000 personnes par an rien que pour la France, soit l’équivalent de la population de tout mon canton !

Il va sans dire, mes chers amis, que tant sur le nombre que sur la relocalisation de ces arrivants, éventuellement près de chez vous, si ce plan Juncker était adopté définitivement, vous n’auriez pas droit à la parole, encore moins au chapitre.

Je disais, un peu plus haut, que la France avait annoncé être favorable à ce plan Juncker ; ça, c’est ce que les journalistes nous ont dit. Personnellement, j’aimerais assez qu’ils précisent : La France serait favorable... c’est qui la France ? Le parti socialiste ? le gouvernement ? Président ? Les Républicains ? La gauche ?

Il y a peut-être bien d’autres solutions pour résoudre le problème : Faire comme les Australiens, No Way,  ou bien ériger un blocus de la Méditerranée, une barrière constituée de navires européens au large de la Libye, de la Tunisie et du Maroc, navires qui seraient chargés de repousser de là où ils viennent toutes ces embarcations en partance pour un Eldorado à 10% de chômeurs ou bien encore proposons à tous ces humanistes bruxellois d’en accueillir chacun une vingtaine ou une trentaine chez eux... Non, je déconne, voilà qui ne serait pas humain, pas humaniste, pas progressiste, pas réaliste... pas solidarité partagée... 

Rentrons donc dans les clous et acceptons toute la misère du monde ; pas sûr qu’il y ait la place mais acceptons !

Folie passagère 2772.
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D’accord, pas d’accord : atoilhonneur chez voila.fr

Voir en ligne : http://corto74.blogspot.com/2015/05...