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Sobres les hommages, sobres !

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Bon, ça y est nous sommes le 10 janvier après-midi et normalement la série d’hommages, de commémorations et de poses de plaques est terminée ! Ouf ! Ça me fait un peu la même impression que quand sonnaient les vacances d’été, l’école est finie... Parce que franchement, qu’est-ce qu’on aura dégusté ! Remarquez que Commémorator, lui, avait l’air d’apprécier. Il était partout cette semaine, la mine de circonstance, l’air grave ; z’avez compris le message ? IL était là, le phare, le cap, le père de la Nation. Un coup à Jarnac, et puis partout dans Paris. Devant Charlie, boulevard Richard Lenoir, à l’hyper casher, à Montrouge et ce matin place de la République. Partout.

Partout... mais avec sobriété, n’est-ce pas... Vous n’aviez point remarqué ? Pourtant ce n’est pas faute d’avoir été informé par les médias qui tous ont répété en boucle que Président avait voulu toutes ces cérémonies sobres. Donc, ça a été sobre : pas de grand discours. Que de l’émotion et de la gravité. Voilà, simple mais efficace, on ne pourra pas dire qu’il a cherché à récupéré le truc. Bon, okay, les caméras étaient bien convoquées accrochées à ses basques, mais lui n’a pas causé ! Mais on l’a vu partout, sur tous les écrans. Simple et efficace. Au moins savons-nous maintenant, images à l’appui, que le bougre sait tirer sur un cordon pour dévoiler une plaque. 

Le point d’orgue de cette semaine pleine de gravité élyséenne et gouvernementale, ce fut ce matin, place de la République. Une cérémonie à la mémoire des victimes des attentats, de tous les attentats. Sobre, vous dis-je. Trente minutes montre en main. Y avait Président, la mairesse de Paris, l’hystérique de Matignon et tout plein de gens importants, des ministres, des députés et, tout de même les victimes qui tenaient debout et toutes leurs familles. Fallait ça pour faire masse parce que franchement, il n’y avait pas grand monde. Tout au plus un millier de personnes ce qui, pour qui connait la place de la République, laissait une impression de semi désert. Z’étaient où les millions de Charlie de l’an dernier ? Envolés avec les milliers de ballons multicolores lâchés l’an passé ? Paraît que les Parisiens, c’est en cette fin d’après-midi qu’ils pourront aller sur la place de la République, ils sont appelés, par qui je ne sais, à un allumage républicain de bougies. Mais sans Johnny ! Pour compenser, ils auront droit à l’allumage du chêne planté pour l’occasion par la mairesse. Ce sera beau.

Sobre donc. Ils ont dévoilé une nouvelle plaque puis déposé une jolie gerbe de fleurs en attendant que le pestacle commence. On nous l’avait promis, il y avait Johnny, habillé en noir et accompagné de seulement deux musicos, qui a chanté un truc très original " Un dimanche de janvier ", ça tombe bien, nous sommes dimanche. Après quoi, les chœurs de l’armée française ont chanté un truc de Brel puis Le Temps des cerises. C’était très joli même si je trouve qu’il y a du laisser-aller dans la tenue et pour les coupes de cheveux. Après quoi, on a eu droit à la lecture d’une allocation de Victor Hugo, lecture faite par une jeune fille blanche et un Hugo tout noir, voyez, quoi, le petit truc symbolique, la diversité, le métissage et toussa. Normal. Bon, le texte de Hugo, il était bien aussi, une belle ode à la République, à la citoyenneté, à la France debout qui chante et qui ne tremble pas. On fait passer les messages comme on peut, mais on les fait passer : La République, ses valeurs, la Nation, le citoyen, la fraternité, la laïcité, surtout... et tout ça sans flonflons. Sobre !

Après quoi, de rigueur, une Marseillaise solennelle - marrant comment les gauchistes ont récupéré un hymne qu’ils ont tant honni pendant des années - que tout le monde a chanté, sauf Président. Lui, il est excusé, il est au-dessus de ça : Il est la Marseillaise !

Pour finir, gros plans caméras sur notre Président à tous en train de serrer des louches et de donner des bisous à tout le monde mais il n’a pas trop tardé à partir, il avait une autre visite à faire : on l’attendait à la Grande Mosquée, c’est journée portes ouvertes, ils offrent le thé, gratos ! Partout, vous dis-je, il est partout... Laïcité quand tu nous tiens...

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