Sur la plage on en voit de toutes les couleurs :
Des fesses affaissées en cascades de pleurs
Sur des cuisses cerclées de molle gélatine
Qui pourraient mériter ailleurs la guillotine.
Sur la plage on en voit de diverses factures :
Des seins trop étriqués demandant fermeture,
Sans quelque obligation d’une heureuse ouverture
Et qui n’auraient jamais besoin d’une lecture.
Sur la plage on en voit des ventres bedonnants,
La graisse s’échappant, jusqu’alors hibernant,
Elle dodeline au-dessus du caleçon,
Quelques maigrichons en tireraient la leçon.
Sur la plage on en voit aussi des fanfarons
Grimpant au cocotier comme de bons lurons,
Tous les muscles bandés, ils y vont claironnant,
Les badauds extasiés les trouvent étonnants.
Sur la plage le cirque se fait permanent,
Des baffles le bourdon devient prééminent…
… J’attendais du soleil bien plus de bénéfice,
Je croule et m’échappe sous ces feux d’artifice. (9/10/16)