Elle s’appelle Éva, elle aurait pu être Ève,
Je la connais à peine, elle hante mes rêves,
Son visage éclairé de taches de rousseur,
Je voudrais l’effleurer avec tendre douceur.
Elle a ce regard quelque peu énigmatique
Que lui donne parfois un petit air attique,
Et son joli sourire m’invite aux ébats
Qui titillent mes sens en un doux branlebas.
Elle a de son corps les courbes asymptotiques
De la statuaire d’époque hellénistique
Donnant au port altier cette belle harmonie
Qui se fond par degrés en une symphonie.
De ses cuisses puissantes à peine entrouvertes
Elle pourra bientôt guider ma découverte,
Et le cheminement vers le refuge humide
Libèrera d’un coup mes doutes trop timides.
Elle est là qui m’attend, je la rejoins bientôt !
Juste un petit signal, il n’est jamais trop tôt
Pour accomplir à deux le miracle attendu…
Qu’importe qu’à la fin je puisse être pendu. (15/11/15)