Avez-vous pris votre abonnement 2024 ? Non ! CLIQUEZ ICI !
Ou alors participez avec un DON


Découvrez des pages au hasard de l’Encyclo ou de Docu PN
A compter du 25 mai 2018, les instructions européennes sur la vie privée et le caractère personnel de vos données s’appliquent. En savoir +..

Repentez-vous, Français « de race blanche » !

, par  NEMO , popularité : 3%
NJ-Ile de France

La chasse à courre qui s’est « spontanément » formée contre Nadine Morano après qu’elle ait commis le sacrilège de prononcer le mot « race » aura au moins eu un mérite : faire sortir du bois toute la bien-pensance nationale, jusqu’aux faux rebelles et autres dissidents d’opérette qui faisaient croire au bon peuple des gueux qu’ils luttaient à ses côtés.

Je ne reviendrai pas sur les arguments répétés jusqu’à la nausée par les béni-oui-oui qui font la pensée autorisée de la République, comme la « découverte » tardive et fort opportune qu’Alain Peyrefitte, le biographe-hagiographe du Grand Charles, aurait pris des libertés avec la voix de son maître dans son livre « C’était de Gaulle », pourtant jusqu’alors référence sacrée… La vérité, lorsqu’elle ne va pas « dans le bon sens », devient un mensonge, en Socialie. Bref, cette histoire m’a inspiré quelques réflexions, que je vous livre brut de décoffrage.

__3__

La France, on vous a sommé de vous mettre cela dans le crâne, n’est pas une race. On s’en serait d’autant plus douté que la question ne s’est pas posée pendant au moins deux millénaires. Mais la France, n’en déplaise à nos inquisiteurs appointés, est géographiquement un pays, et viscéralement, une nation. La France, depuis au moins deux mille ans, a été habitée, bâtie, aimée, délimitée, embellie, défendue, par des hommes à peau claire que l’on a appelés « Français ». Lorsqu’on a découvert qu’il y avait dans d’autres parties du monde des hommes dont les peaux se rapprochaient [1] du noir, du rouge, ou du jaune, on a qualifié les européens de « blancs de type caucasien », pour simplifier et par comparaison avec les autres couleurs d’hommes.
Et depuis Clovis, les Français ont suffisamment cru en la divinité d’un dénommé Jésus Christ pour lui bâtir des églises partout où ils se regroupaient, hameaux, villages et villes. Les clochers des églises ont modelé le paysage de la France, en même temps que la religion de Jésus Christ déterminait les fameuses « valeurs » de la France, que les socialistes, tout christianophobes qu’ils sont pour la plupart, appliquent d’ailleurs à la lettre (du moins en paroles, en actes, ce sont comme tout un chacun de pauvres pécheurs), sans toujours en avoir conscience.

Que vivent aujourd’hui dans l’hexagone ( l’Outre-mer est une autre affaire), depuis quelques dizaines d’années seulement - pas depuis des siècles, comme on veut nous le faire avaler -, des Français de toutes les couleurs et de toutes les religions, mondialisation oblige, ce n’est pas un problème, ou plutôt, cela ne devrait pas être un problème…

__3__

Mais à condition que, quelle que soit leur religion, ou leur incroyance, tous les Français, sans exception, respectent les « valeurs » chrétiennes qui constituent l’identité Française, toute laïque qu’elle soit. A condition que, quelle que soit leur couleur, tous les titulaires d’une carte d’identité Française se conduisent en toutes circonstances comme des Français : ce qui implique qu’ils soient Français, et seulement Français, et pas Franco-quelque chose, Français quand ça les arrange et quelque chose quand ça les dérange ; qu’on ne tolère plus de « Français » qu’ils arborent des drapeaux étrangers dans les stades ou dans les rues des villes françaises ; qu’on traite comme il se doit les « Français » qui partent faire le djihad en Syrie ou ailleurs, dans l’idée de le poursuivre dans « leur » pays, la France, et contre leurs concitoyens, les Français… et à condition qu’on ne réserve pas aux Français d’importation [2] le droit de préserver leurs racines, surtout lorsqu’ils ne sont pas "blancs", alors que les souchiens, parce qu’ils sont « blancs », seraient condamnés à se repentir à l’infini de n’être « que » Français.

Parce que de Gaulle, dans ce qu’il n’aurait pas dit, avait quand même dit que la France, si on la privait de ses racines, ne serait plus la France. C’est bien ce qui est en train de se produire, non ?

[1approximativement, hein les blancs ne sont pas réellement blancs, les noirs, noirs, etc…

[2j’utilise ce mot provocateur parce que j’en fais à moitié partie