Continuent de passer et les jours et les nuits
Dans l’attente de toi et toujours dans l’ennui…
La pluie qui tombe encor te dit toutes mes larmes,
Mais je ne suis pas prêt à déposer mes armes.
Le fracas du tonnerre te dit ma colère,
Quand vogue sur les flots ma si vieille galère :
Je poursuis ton image jusque dans mes rêves,
Mais de ton absence que soit signée la trêve !
Mon esprit vagabonde par-dessus les vagues
Et tu sais maintenant que parfois il divague,
De la tempête me vient l’écho de ta voix
Et c’est ta silhouette qu’alors j’entrevois.
Je tente bien en vain de fixer ton image,
Elle s’enfuit et se fond dans quelques nuages…
L’en extirper pour la rendre enfin bien vivante
Ce n’est qu’entreprises toujours plus éprouvantes.
Et le vide revient, ré-empli de silence,
Mon impuissance devient plus qu’une insolence :
Combattre contre un mur qui n’est que de coton
Pourrait générer un long roman-feuilleton. (3/03/16)