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RENAULT S’IMPLANTE EN ALGERIE !

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.


RENAULT S’IMPLANTE EN ALGERIE !

Battements de tambours et sonneries de trompette !!!

**La première Renault, baptisée « Symbol » (une copie de la Logan de marque Dacia) est sortie des chaines de montage de la nouvelle usine inaugurée en Algérie ce lundi 10 novembre par le premier ministre, Abdelmalek Sellal, en présence des ministres des Affaires Etrangères, Laurent Fabius, et de l’Economie, de l’Industrie et du numérique, Emmanuel Macron.

Située à Oued Tlelat, au sud de la wilaya d’Oran, cette usine a été réalisée avec un investissement national à hauteur de 51% ce qui le rend majoritaire et en partenariat avec le constructeur d’automobile français.

Usine de fabrication est un bien grand mot, disons plutôt usine de montage de pièces venues d’ailleurs, surtout de France, car le taux de participation local est marginal avec seulement 12% de quelques pièces plastiques fabriquées localement.

Cette usine sortira seulement 25.000 véhicules/an, mais aura permis la création de 350 emplois, bien qu’il soit évident qu’elle ne sera pas rentable et qu’il s’agit là plus d’une collaboration politique qu’économique.

Il ne pouvait d’ailleurs pas en être autrement pour l’Algérie car, à l’époque du lancement de ce projet (2012), et malgré les contacts avec les constructeurs Volkswagen et Hyundai, il n’y avait pas d’autre choix pour le gouvernement, selon le PDG de Renault. Sa déclaration à l’Agence Reuters, cette année-là, en témoigne :

« Il n’est pas question de laisser un autre concessionnaire étranger construire une usine en Algérie. Si le gouvernement souhaite une usine en Algérie, il faut que ce soit une Renault. »

Déclaration qui, à l’époque, avait soulevé quelques vagues indignées et soulignées par les politiques et les médias.

Pour l’Algérie il s’agit surtout d’adresser un message aux investisseurs étrangers sur l’attractivité économique du pays car, jusqu’à aujourd’hui, la contribution du secteur industriel à la richesse nationale du pays ne dépasse pas les 5% et cela malgré plusieurs milliards de dinars d’investissement.

**A titre comparatif l’usine Renault de Tanger (Maroc) a produit 200.000 véhicules en 2014 dont les 90% sont exportés (notamment vers l’Algérie mais actuellement la frontière entre ces deux pays est fermée, jusqu’à nouvel ordre) et emploie 5400 salariés. Quant à celle de Casablanca elle se limite à 78.000 véhicules et 1500 salariés. Toutes deux fonctionnent avec 42% de fabrication territoriale.

**A titre indicatif plus de 400.000 véhicules ont été immatriculés en 2012 en Algérie contre seulement 300.000 prévus en 2014, et sans doute un peu moins l’année prochaine.

La contribution des PME algériennes, sur le plan de l’emboutissage, devraient « si Allah le veut bien » se développer et élever le niveau de l’emploi. Et on ne peut que le souhaiter !

Cette politique d’implantation d’entreprises dans les pays du Maghreb, et surtout en Algérie, devraient être poursuivie et même amplifiée, contrairement aux réticences de certains salariés et syndicats français, car si elle peut retenir dans leur pays des milliers d’autochtones cela éviterait qu’ils viennent rechercher assistance et travail chez nous, augmentant le nombre déjà catastrophique de chômeurs !

L’Algérie a donc, dorénavant, des voitures, mais encore faut-il qu’il y ait des routes pour qu’elles puissent circuler or le réseau routier est dans un état lamentable…et ce n’est pas moi qui l’affirme mais les Algériens eux-mêmes !

Voir en ligne : http://magoturf.over-blog.com/2014/...