NotreJournal
Mon billet d’il y a deux jours sur Jean Germain n’a pas plu à un certain blogueur de gouvernement. Soit. C’est son problème, pas le mien, et rien ne l’obligeait à le lire, si ce n’est ce besoin constant de vouloir me mettre plus bas que terre auprès de ce qu’il lui reste d’affidés. Ceux-ci ont donc pris leur pied en relayant sur les réseaux sociaux " la pensée " et les révélations du Maître (il fut amusant de voir avec quelle ardeur la meute se déchaîna). Allez savoir s’ils ont lu le dit billet ; pas sûr. Billet dans lequel je n’ironisais pas sur Jean Germain mais bien plutôt sur les réactions aussi dithyrambiques qu’hallucinantes d’une partie de la classe politique au décès de Jean Germain ; classe politique de gauche, bien évidemment. Cette même engeance qui est capable d’accuser n’importe qui de tout et de n’importe quoi du moment que le " coupable " désigné d’office ne soit pas de leur camp. On a beau être Charlie et épris de justice et de liberté, la présomption d’innocence n’est pas pour tout le monde.
Mais revenons à notre gauchiste. Qui normalement sait lire et écrire, puisqu’il tient un blog, mais qui ne comprend que ce qu’il veut bien comprendre, c’est à dire tout ce qui ne fait pas exploser son logiciel de lobotomisé. En réaction à mon billet, il en a pondu deux, ou trois, je ne sais plus, dans lequel il me traitait de tous les noms d’oiseaux, moi l’accoucheur " abject " de billets " abjects ". Il en a été tellement révulsé (tout n’est que posture) le pochetron qu’il a franchi les lignes rouges en faisant état de certains détails de ma vie personnelle, s’en prenant indirectement à mon père mais mieux encore en dévoilant dans l’un de ses vomis ma véritable identité. Peu importe comment il a eu connaissance de ses "détails ", cela n’ a pas d’importance.
Néanmoins, ce faisant, il a transgressé des règles essentielles : le respect de mon choix d’écrire sous pseudonyme pour des raisons qui n’appartiennent qu’à moi, le respect de cette règle implicite qui veut qu’on ne touche ni n’usurpe le pseudonyme d’un blogueur et le respect de ma vie privée ( marrant pour des mecs qui se font forts de défendre le droit à la préservation de la vie privée... du moment que celui-ci ne s’applique qu’ à ceux de gauche ). Mieux encore, et toujours ce faisant, il a commis sciemment, le reconnaît même, un acte illégal puisque, en France, seule une injonction émanant d’une autorité judiciaire peut permettre de lever l’identité d’un blogueur.
Alors certes, le gars s’est rendu compte de ses bévues puisque deux heures plus tard il supprimait le commentaire dans lequel il révélait mon identité ; trop tard, le mal était fait, la trace indélébile de cette " indélicatesse " perdurera sans doute quelques années sur la toile et j’aurai passé ma journée à recoller, ce ne fut pas simple, certains morceaux... (d’où la parution tardive du présent billet ).
N’allez pas croire que je vous raconte tout cela pour me plaindre ou me faire plaindre, j’en ai vu d’autres ; non, c’est juste pour vous montrer à quel point certaines personnes peuvent être mauvaises, perverses et prêtes à tout pour casser qui ne leur plait pas, qui ne pense pas comme elles, qui a un autre regard sur le monde...
L’extrémisme n’est pas toujours là où on nous dit qu’il est...
Sur ce bonne fin de soirée à tous, même en Socialie !
Folie passagère 2729.
D’accord, pas d’accord : atoilhonneur chez voila.fr
