Avez-vous pris votre abonnement 2024 ? Non ! CLIQUEZ ICI !
Ou alors participez avec un DON


Découvrez des pages au hasard de l’Encyclo ou de Docu PN
A compter du 25 mai 2018, les instructions européennes sur la vie privée et le caractère personnel de vos données s’appliquent. En savoir +..

Poutine au centre du jeu, claque diplomatique pour la France et les USA

, popularité : 6%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Je trouve croquignolet ce qui se passe en Syrie...

L’affreux Poutine que les dirigeants du monde " libre " ont condamné puis mis à l’index à cause de l’Ukraine est entré en guerre contre Daesh en Syrie. A la demande, dit-il, de Bachar Al-Assad. 

Rappelons ici que Président avait, pour justifier l’intervention française au Mali sans mandat des Nations Unies, évoqué le même motif : C’est parce que le gouvernement malien l’avait appelé à la rescousse qu’il avait envoyé nos troupes là-bas.

La France et les USA frappent Daesh en Syrie sans mandat de l’ONU, sans qu’aucune résolution ait été adoptée et sans y avoir été invité par Assad. Ce qui techniquement, en droit international, serait illégal.

Et voilà donc Poutine se replaçant au centre du jeu. Les américains ont repris langue avec lui et ce qui nous sert de Président qui n’avait pas de mots assez sévères pour juger Poutine reçoit celui-ci aujourd’hui à l’Elysée.

Américains et Français, il y a quelques mois, annonçaient au monde entier qu’il fallait frapper Assad. Obama fit marche arrière, seul restait Président pour claironner régulièrement depuis que le régime syrien devait être anéanti.

Et puis Daesh s’est manifesté et a élargi son périmètre de nuisance malgré les 6 500 frappes aériennes de la coalition internationale en Irak, des Américains et des Français en Syrie.

Poutine, tranquillou, a avancé ses pions, renforçant peu à peu sa présence en Syrie. Aujourd’hui, il frappe Daesh quand les occidentaux nous disent qu’il en profiterait pour frapper des positions de l’Armée Syrienne Libre, rebelle au régime de Damas. Un peu comme les Turcs qui, sous couvert de frapper Daesh, bombardent allègrement et impunément les Kurdes sans que nul ne songe à les dénoncer publiquement.

Les américains et les Français ne sont donc plus ce qu’ils souhaitaient être : les maîtres du " jeu " en Syrie, les voilà obliger de faire avec celui qu’il jugeaient infréquentable il y a encore quelques jours.

C’est ce qui s’appelle prendre une claque diplomatique phénoménale, claque qui aurait pu être évitée si ils avaient accepté depuis des mois l’évidence : Lutter contre Daesh en Syrie ne peut se faire sans Poutine, et donc sans Assad.

Claque diplomatique, doublée d’une seconde : le premier ministre israélien Benjamin Nettanyahu a été reçu lundi en grande pompe par Poutine à Moscou. Au menu des discussions : la Syrie et l’Iran.

Et puisque nos Charlots sont maintenant dans l’obligation de faire avec Poutine, on imagine aisément que celui-ci négocie, et obtienne, une levée rapide de l’embargo infligé à son pays par le monde occidental suite à l’affaire Ukrainienne.

Marrant, ce matin, sur BFM, comme par hasard, un reportage nous montrait des réfugiés syriens, hébergés en France, qui disaient craindre que l’intervention russe en Syrie ne fasse que consolider Assad...

Marrant aussi de constater que quand 3 députés français de gauche se rendent à Damas, cela ne scandalise personne... on se souvient du tollé soulevé suite au voyage, à Damas, de Jacques Myard et de 2 autres parlementaires de droite...

En fait croquignolet n’est pas le bon mot, affligeant eut été plus approprié pour juger du comportement de la France et des américains vis à vis de Poutine sur les dossiers syrien et ukrainien.

Folie passagère 2920.
Résultat de recherche d'images pour
D’accord, pas d’accord : atoilhonneur chez voila.fr

Voir en ligne : http://corto74.blogspot.com/2015/10...