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Pour les Vegan, nous serons tous des veaux !

, par  NEMO , popularité : 4%
NJ-Ile de France

Vous avez sûrement entendu parler des « vegan » (contraction de vegetarian), ces âmes sensibles qui rêvent de bâtir une humanité ruminante. Pendant le salon de l’agriculture (quel sens du timing de la part des médias), ils étaient sur toutes les radios, toutes les télés, larmoyants, vitupérant, à nous expliquer combien il était « mal » de manger des animaux. Nous les viandards étions déjà racistes, homophobes, islamophobes, antisémites, machistes, xénophobes, alcoolos et pollueurs de la planète, nous voilà maintenant tortionnaires de nos frères animaux.

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Forts de l’analyse péremptoire que les humains ne sont qu’une catégorie, et pas la plus recommandable, de l’espèce animale, les vegan voudraient nous interdire non seulement de manger de la viande –vu sous un angle génétique, ceux qui en mangent sont logiquement anthropophages-, mais aussi « d’exploiter » de quelque manière que ce soit quelque être animal que ce soit – respect de sa dignité et de son intégrité- : donc pas d’habit en cuir (c’est pareil que si vous vous habilliez avec la peau d’un être humain écorché pour l’occasion), pas de pull en laine (tondre les moutons est non seulement une atteinte à l’intégrité du mérinos, c’est aussi une humiliation pour cette pauvre bête qui se retrouve paradoxalement à la fois « à poil » et sans poil), rien de rien qui provienne de nos sœurs les bêtes…, mais encore pas de « travail » aliénant non plus pour l’animal. Fini les cirques, les courses de chevaux, les corridas - n’en parlons même pas, c’est l’abomination des abominations-, fini les chats ou chiens de compagnie (ça, par contre, je vote pour), les chiens policiers, les cochons à truffe, et même les chiens d’aveugles.

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Bon, d’abord, permettez-moi de vous confier que, pour une fois, moi à qui il en faut beaucoup pour m’offusquer, je suis extrêmement choqué : les « vegan avouent se nourrir de végétaux ! Oui, vous m’avez bien lu, ils se bâfrent de végétaux ! J’en suis encore tout retourné. Comment de si hautes consciences, qui se prétendent respectueuses de la vie sous toutes ses formes, peuvent-elles faire souffrir à ce point des êtres aussi faibles, aussi confiants, aussi fragiles, aussi innocents que des fruits, des fleurs, des légumes, et afficher une telle bonne conscience ? Quand je pense à la longue agonie de nos frères végétaux, comment des êtres humains peuvent-ils encore en manger ? Les bœufs ou les poulets, au moins on les saigne un bon coup, et c’est fini. Mais les plantes ! Tenez, avez-vous réfléchi au destin tragique d’une pomme de terre ? A peine voit-elle le jour qu’elle est arrachée sans pitié à sa terre, coupée de ses racines, enfermée dans un filet à maille où, écrasée entre deux consœurs, elle étouffera dans une promiscuité innommable, sans la moindre hygiène. Après parfois des jours et des mois d’agonie, au milieu de ses sœurs pourrissantes, viendra l’heure de son martyr : écorchée vive, coupée en morceaux, et, encore palpitante d’un reste de souffle de vie, plongée dans le néant de l’huile de friture bouillante, elle terminera sa vie misérable dans l’estomac répugnant d’un amateur de Macdo obèse. Mais les vegans, eux, du moment que leur petit cœur d’artichaut n’est pas confronté à la vue du sang, le sort de la patate, ils s’en fichent. Salauds !

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Trêve de plaisanterie, imaginons que d’un seul coup, le monde entier devienne « vegan ». Que se passerait-il ?
D’abord, on ne voit pas pourquoi les paysans continueraient à nourrir et soigner des animaux qui ne leur rapporteraient rien, ou les propriétaires de chiens, de chats ou d’oiseaux se ruiner à acheter du canigou, du ronron, ou du millet pour des compagnons qui les ont abandonnés. Sans compter que dans un monde converti à l’état de nature, plus besoin de vétérinaires, d’abattoirs, de boucheries, de magasins de sacs, de chaussures, de ceintures… Donc, les animaux vivent leur vie. Comme les hommes ne les tuent plus, mais ne les nourrissent plus non plus, et que les lions, les tigres et autres joyeux prédateurs ont disparu de nos contrées, les animaux, auxquels il est interdit de faire le moindre mal, ne peuvent que croitre, se multiplier... et se nourrir ! Je ne suis pas certain que nos frères carnivores adoptent volontiers les préceptes « vegan », ils risqueraient plutôt de se mettre à bouffer tout ce qui leur tombe sous la griffe, jusqu’à du bonhomme, lorsqu’ils auront très faim. Les animaux végétariens, à moins qu’ils apprennent à cultiver la terre, n’auront pas d’autre alternative que de barboter à l’homme les fruits de son travail, ce qui ne devrait pas faire plaisir à ce dernier. Cela risque vite de tourner au vinaigre…

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A moins qu’il y ait derrière les « vegan » une entreprise totalitaire, dont le but serait, sous couvert de ne plus exploiter « l’animal », de l’éradiquer de la surface de la Terre. C’est qu’ils prennent de la place, les animaux. Imaginez le nombre d’ensembles immobiliers, de golfs et de parcs de loisirs que l’on pourrait construire à la place des verts pâturages !

Vous me prenez pour un allumé du complot ? Alors dites-moi, que vaudrait l’argument « écologique » massue des végétariens qui est d’expliquer qu’il faut 20 kilos de végétaux pour « fabriquer » un kilo de viande, si on ne se débarrassait pas définitivement des animaux une fois qu’on ne les mangera plus ? Des animaux qu’on ne tue plus mourraient plus vieux, boufferaient plus longtemps, et nous, comme des cons, en plus, on ferait ceinture (mais pas en cuir, hein !).

Pour info : les abolitionnistes de la corrida ne précisent jamais que la race du taureau de combat était présente dans tout le bassin méditerranéen, et qu’elle a peu à peu disparu au fur et à mesure de l’interdiction ou de la perte d’intérêt pour les jeux d’arènes. Si les abolitionnistes arrivaient à leurs fins, le taureau de combat disparaîtrait définitivement de la Terre. Bizarre, non ?