Il quittera bientôt sa grande porcherie
Pour aller gambader dans les vertes prairies,
Il y rencontrera encor quelques cochons,
Notre mignon, petit, grassouillet bidochon.
Il a saigné à blanc notre pays, la France,
Que voilà bien par lui tout en désespérance…
C’est lui qu’on aurait dû pourtant saigner à blanc
Tout aussitôt élu alors de but en blanc.
Nos si bons socialos verseront quelques larmes,
Tout en essayant de brandir leurs vieilles armes,
Car l’entêtement chez eux frise la bêtise,
Quittes qu’avec quelque diable encore il pactisent.
De purulence le prurit peut rejaillir,
Les gauchos ne se sont jamais sentis vieillir,
De Jaurès, de Proudhon brandissant l’évangile :
Pour les éradiquer il faut de bons vigiles.
Allez donc la Marine ! Et haut donc ton drapeau !
La France balaiera tous ces vieux oripeaux !
Droit devant ! En avant de Marseille à Calais,
Toutes voiles hissées, mouquères du balai ! (4/05/16)