Le pronom accolé à un mot désigné,
Quand il entre deux vigules est admis :
Il y mettra l’accent soit par opposition,
Soit et tout aussi bien en un renforcement.

Mais dit dans le seul fil d’un discours peu soigné*,
Il n’est qu’un fourvoiement qui n’est jamais permis
Dans la pratique d’un français sans concession
Pour des écarts de style et de raisonnement.

Hollande a l’habitude de tous ces travers,
L’exercice de style est loin d’être son fort :
"Il ne fait pas de réformes pour réformer",
Pourvu qu’il les fasse toujours accélérées.

La tâche est bien ardue, vu qu’il n’a plus les Verts
Et la majorité n’a plus son vieux confort…
Comment fera-t-il sans encor nous assommer
Et de ses bégaiements et de sa logorrhée ?

Il semble même heureux quand il est dédaigné,
Il rit quelquefois de ses lapsus calami,
Et l’on a beau crier "Démission ! Démission !",
Il reste aveugle et sourd, toujours obstinément. (4544 - 19/10/14)

* "Les réformes, elles sont continues"
Rencontre de ce jour avec les patrons d’entreprises