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Nos démocraties ont le droit et le devoir d’être dures !

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duredemocratieEt c’est reparti : les vannes sont grandes ouvertes aux flots de l’émotion, les petites bougies sont allumées, on dessine des coeurs et on est « Bruxelles », comme on était « Charlie ». Lorsque Mme Mogherini, la Haute Représentante de l’Union Européenne, s’est effondrée en pleurs en sortant l’un des poncifs du politiquement correct, « nous croyons à un islam de paix », et qu’elle s’est réfugiée dans les bras du Ministre des Affaires Etrangères jordanien, Nasser Judeh, visiblement surpris, elle a dû réjouir nombre d’islamistes devant leur petit écran. Le caractère féminin de l’Europe était affiché. Après Maman Merkel prête à accueillir toute la misère du monde, il y avait la petite soeur Fédérica en larmes devant une violence qui n’est pas de son monde. Quelle joie de faire craquer ces petites natures fragiles ! Pour ma part, je préfère la formule virile de Vladimir Poutine : « on va les buter jusque dans les chiottes ». Quant au préjugé sur la fragilité féminine, je me souviens de la fermeté de Mme Thatcher envers les terroristes qui le démentait clairement. Les bonnes âmes s’étaient émues. Elle avait pourtant raison. La politique n’est pas une question de sexe, mais elle doit être une action déterminée par l’intelligence et la volonté que ni le sentiment, ni l’émotion ne sauraient paralyser lorsqu’elle repose sur la légitimité démocratique. Il n’y a pas la moindre pitié à avoir envers ceux qui n’ont aucun respect pour la vie, pour la vie innocente ! Il est plus facile aux désinformateurs mondains, ceux qu’on appelle encore des journalistes, par habitude, de faire de la morale à deux sous plutôt que d’affronter la réalité qu’ils contribuent à fabriquer et de saluer ceux qui tentent de la corriger avec énergie. C’est ainsi que la revenante Anne Sinclair, spécialiste de la discrimination politique, s’en prend à Robert Ménard. Son tort ? Avoir rappelé que le problème de la France n’était pas le racisme, et que les attentats n’étaient pas commis par Pegida. C’est terrible pour la majorité de ceux qui monopolisent les stylos, les micros et les caméras, de se dire qu’ils se sont toujours trompés et n’ont rien vu venir.

La démocratie n’est pas la mollesse. Ce n’est pas la faiblesse. Ce n’est pas l’action publique entravée et rendue impuissante par les règles et la complexité des procédures. Le droit doit protéger les libertés personnelles de ceux qui vivent en paix avec la société. Mais il doit aussi autoriser la dissuasion et la répression ferme et rapide des actes qui enfreignent la loi, c’est-à-dire l’expression de la volonté du peuple. Lorsque c’est la guerre, alors la démocratie doit être dure, impitoyable, précisément à mesure de sa légitimité. Il n’y a aucune raison de faire preuve de plus de retenue envers l’Etat islamique qu’envers le nazisme. Certes les objectifs et les moyens ne sont pas comparables, mais le mépris de la vie humaine est identique. Les images des exécutions de masse de l’Etat islamique ressemblent à la Shoah « par balles » pratiquée par les einsatzgruppen. L’idée que des hommes ou des femmes ne méritent pas de vivre, que des vies humaines n’ont aucun prix au côté de l’idéologie totalitaire que l’on sert, exclut de l’humanité ceux qui la nourrissent. Or, on a laissé par paresse, par facilité et par ignorance grandir trois menaces. La première a une armée et un territoire, c’est l’Etat islamique que la colossale puissance militaire occidentale n’ose pas détruire en collaboration avec la Russie parce qu’elle vise à la fois les avantages économiques procurés par des alliances douteuses et le confort des guerres homéopathiques sans soldat. La seconde est l’affaiblissement des cohésions nationales par le mirage du métissage et le fantasme du multiculturel. La multiplication d’enclaves ethniques à l’intérieur desquelles la solidarité peut s’opposer à celle de la nation qui les accueille est un champ de mines que nous avons nous-mêmes installé sans en conserver le plan. La troisième est l’affaiblissement des Etats-nations, sans lesquels il n’y a plus de démocratie parce qu’il n’y a plus de peuple pour porter la volonté générale. Des « machins » tendent à s’y substituer qui associent à d’incessants ballets de personnages superflus une incapacité grandissante à résoudre les problèmes. L’Union Européenne, la Belgique et Bruxelles offrent le triste spectacle de ce désastre en cours.

Restaurer la démocratie exige aujourd’hui le retour des nations, l’arrêt de l’immigration forcenée que nous subissons, et plus encore, des femmes et des hommes politiques qui soient à la mesure de leurs missions. Cela s’appelle une révolution, une révolution conservatrice.

Voir en ligne : http://www.christianvanneste.fr/201...