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Monseigneur Le Pen et Monseigneur Ebola

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

JMLP

Michel Garroté, réd en chef –- Je lis sur LEXPRESS.fr qu’à 85 ans, Jean-Marie Le Pen ne changera pas (extraits adaptés ; voir source en bas de page). En marge de ce qui était peut-être son dernier meeting de campagne, mardi soir, à Marseille, le président d’honneur du FN a jugé que Monseigneur Ebola peut régler en trois mois la question de l’explosion démographique. Jean-Marie Le Pen, qui discutait notamment avec le maire FN de Cogolin, Marc-Etienne Lansade et était entouré de plusieurs personnes dont deux journalistes de l’AFP, expliquait lors de ce cocktail de presse la teneur de son discours prévu une heure plus tard au Palais de l’Europe du Parc Chanot de la cité phocéenne.

C’est dans cadre qu’il a expliqué que le virus Ebola, qui sévit actuellement en Afrique occidentale, pourrait régler la question de l’immigration. En déplacement à Valence, dans la Drôme, Le Pen père est revenu sur ses déclarations de la veille. « Je ne vois pas comment on peut polémiquer sur un tel sujet. Moi, je suis un adversaire résolu de tout ce qui touche à l’intégrité des populations, mais on n’y peut rien. Moi, je dis que la France doit se préparer à subir le choc, le torrent migratoire, par l’extension continue de la population mondiale », a-t-il expliqué. Le virus Ebola est, selon lui, une maladie terrible. « Comme les guerres nucléaires ou internes, il est de nature à modifier cette évolution [démographique] qui en elle-même est catastrophique ».

En parlant ainsi, Jean-Marie Le Pen s’expose évidemment à une plainte. Si une association venait à la déposer, le Parlement européen pourrait alors lever son immunité parlementaire. Compte tenu des sondages actuels, il ne fait aucun doute que Le Pen père retournera dès dimanche à Bruxelles pour un nouveau mandat de cinq ans.

Or, le groupe PS a déjà fait savoir que la levée de son immunité pourrait être étudiée dès la session européenne de juillet. Elle a toutes les chances d’être acceptée. En 1998, l’immunité de Jean-Marie Le Pen avait déjà été levée après ses propos où il avait assimilé les chambres à gaz nazies à « un détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale ».

En 2011, Bruno Gollnisch avait connu pareille mésaventure après le dépôt d’une plainte pour incitation à la haine raciale. Tout comme Marine Le Pen en 2013. Jean-Marie et Marine Le Pen, ainsi que Bruno Gollnisch sont aujourd’hui les trois députés FN que compte le Parlement européen (fin des extraits adaptés ; voir source en bas de page).

Par ailleurs, je lis sur Le Point.fr, sous la plume de Ségolène de Larquier (extraits adaptés ; voir source en bas de page) : « Est-ce ma dernière campagne électorale ? Cela serait sage. Mais finalement, faire campagne ne demande pas d’effort surhumain ! ». À presque 86 ans, Jean-Marie Le Pen repart une fois de plus au combat pour un nouveau mandat de député européen, un poste qu’il occupe depuis 1984. Même s’il marche à petits pas en s’appuyant le plus souvent sur le bras d’un militant, Jean-Marie Le Pen enchaîne les déplacements. Tête de liste aux européennes dans le Sud-Est, il arpente sa circonscription – qui regroupe la Corse, la Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes – et va même au-delà pour soutenir les autres candidats du FN.

En ce samedi ensoleillé, Jean-Marie Le Pen est à Fréjus (Var), une ville gagnée en mars par le frontiste David Rachline. Attablé à la permanence FN, à deux pas de l’hôtel de ville, Jean-Marie Le Pen assure qu’il se porte admirablement bien : « Voulez-vous essayer un bras de fer ? Cette question d’âge me laisse pantois ! Moi, je fais encore 50 pompes chaque matin ! ». Secoué par une quinte de toux, celui qui a été élu député à 27 ans sous la IVe République absorbe une gorgée de Coca-Cola, son nouveau whisky. Et il se met à rigoler : « Quand je tousse, mes potentiels successeurs se disent ah, le vieux va bientôt trébucher, on va prendre sa place ! ».

Même si les militants peuvent observer un président d’honneur assez fatigué, ils admirent la force de leur vieux chef toujours passionné. Lorsque Le Pen traverse les étals du marché remplis de savons et de linge fleuri pour rejoindre sa voiture, une femme se plante devant lui pour réclamer un bisou. Après en avoir reçu l’autorisation, elle l’embrasse carrément sur la bouche. Et Le Pen, ravi, de réagir : « Les femmes ont envie de m’embrasser sur la bouche, et moi aussi ! Ça ne me choque pas du tout ! ». Toujours optimiste, bon vivant, jouisseur, Jean-Marie Le Pen croque toujours la vie à pleines dents.

Après le déjeuner, Le Pen coiffe son béret vert d’ancien parachutiste pour visiter le mémorial dédié aux morts pour la France en Indochine, où reposent les cendres du général Bigeard. L’émotion est palpable chez celui qui a combattu quatre mois en Indochine dans les rangs du premier bataillon étranger de parachutistes à partir de début juillet 1954, juste après la saignée de Diên Biên Phu. « Nous sommes peu nombreux à nous souvenir de ceux qui sont tombés au front, mais ils sont les gages de la résurrection de la France. Les jeunes Français doivent puiser en eux leur espérance », glisse-t-il, les larmes dans la voix (ndmg – dans la voix ?), en appelant la jeune génération au sens de l’honneur et au don de soi.

Après le recueillement, la prière à Bouddha. Emmené par le maire de Fréjus David Rachline, Jean-Marie Le Pen visite la pagode de la ville. « Bouddha est très heureux que vous lui rendiez visite », lui glisse-t-on à son arrivée. Accueilli comme un prince, Jean-Marie Le Pen en profite pour se reposer quelques instants dans un salon réservé aux moines bouddhistes. Un repos forcé, improvisé par son entourage pour ménager le vieux chef. Pendant ce temps, David Rachline apprend ce qui motive l’accueil chaleureux des bouddhistes : un moine désire obtenir une autorisation pour résider dix ans en France au lieu de devoir renouveler sa carte de séjour chaque année. « Je vais m’en occuper, comptez sur moi », répond l’élu.

Quinze minutes plus tard, Jean-Marie Le Pen est sur pied. Le voilà prêt pour un discours devant quelque 200 militants réunis. Sans note, le fondateur du FN évoque le danger qui menace la France : « La population mondiale est passée de un à sept milliards d’habitants, les espaces de pauvreté ne cessent de s’approfondir et il y a un grave péril de submersion du continent européen ». Approuvant à 100% la décision de David Rachline de retirer le drapeau européen du fronton de la mairie, Jean-Marie Le Pen fustige l’UE, « cette machine ruineuse, coûteuse et totalement inefficace ».

Ragaillardi par une journée de campagne, Le Pen confie : « Je m’ennuierais si je n’étais pas dans l’action quotidienne. Je ferai de la politique jusqu’au bout. Ce n’est pas moi qui pose les limites ». Sa pelisse de vieux chef sur les épaules, celui que les frontistes appellent respectueusement « président » n’exclut pas de briguer sa succession au conseil régional si Dieu lui prête vie et pronostique : « La gauche perdra au moins 16 régions et le FN en gagnera plusieurs » (fin des extraits adaptés ; voir source en bas de page).

Reproduction autorisée avec mention :

M. Garroté réd chef www.dreuz.info

Sources :

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/fn/jean-marie-le-pen-voit-dans-le-virus-ebola-un-moyen-de-reduire-l-immigration_1545213.html

http://www.lepoint.fr/europeennes-2014/jean-marie-le-pen-je-ferai-de-la-politique-jusqu-au-bout-21-05-2014-1826231_2095.php

 

Voir en ligne : http://www.dreuz.info/2014/05/monse...