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Macron s’en va-t’en guerre, mironton, mirontaine… Ne sais s’il reviendra..

, par  NEMO , popularité : 8%
NJ-Ile de France

Notre représentation nationale, à l’exception de l’extrême-gauche, a approuvé (ou s’est abstenue, pour le RN, ce qui revient au même) les initiatives bellicistes de notre général en chef. Soit, tous ces braves entre les braves n’ont plus qu’à donner l’exemple : enfiler une tenue de combat, sac au dos, fusil à l’épaule, et exiger qu’on les affecte à l’emplacement le plus dangereux du front Ukrainien.

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Par moments, je me demande si ce ne serait pas moi qui suis à l’ouest (façon de parler). Je trouve certes des gens qui, comme moi, n’ont aucune envie que la France s’engage dans une guerre qui ne nous concerne pas, mais, à l’évidence, ce n’est pas une majorité, ce qui me plonge dans un abîme d’interrogations. Beaucoup de mes interlocuteurs, à priori sains d’esprit, sont intimement persuadés que l’attitude martiale et va-t-en-guerre de Macron est la seule possible. Que, tenez-vous bien, si on n’arrête pas les Russes, y compris par un conflit nucléaire (rien que cela) dans lequel nous serions partie prenante (avant d’être vitrifiés), ils envahiront toute l’Europe, en attendant de soumettre l’Amérique, l’Afrique (ils y sont déjà), et l’Univers, lorsque la science aura trouvé le moyen d’aller plus vite que la lumière.

Il y aurait d’après eux d’un côté les gentils ukrainiens, démocrates exemplaires, les très gentils américains, parfaitement désintéressés, et les gentils européens, unis comme les doigts d’une main (si l’on excepte les "traitres d’extrême-droite", cela va sans dire), et de l’autre le très méchant Poutine, à bien différencier du gentil peuple russe, victime lui-aussi du très méchant dictateur Poutine. Déjà à l’énoncé du problème, vous voyez tout de suite qu’il y a quelque chose qui cloche : comment faire la guerre au très méchant Poutine sans faire la guerre au gentil peuple russe ? Assassiner le très méchant Poutine ? Quelle horreur, l’Occident gentil, républicain et démocratique, ne s’abaisse pas à d’aussi basses méthodes. L’occident gentil envoie certes de très haut dans le ciel des missiles dans le monde entier, mais c’est pour empêcher les méchants de faire du mal aux gentils. Si des innocents perdent la vie, c’est pour leur bien, comme le rappelait Madeleine Albright, l’ancienne secrétaire d’État américaine, commentant les 500.000 morts irakiens de la guerre du Golfe.

Bon, vous l’avez compris, vous qui ne faites pas partie des Macronolâtres, tout cela, c’est du théâtre. Macron ne croit pas un mot des boniments qu’il enfile comme des perles, de son lever (tôt) à son coucher (tard). Il n’a pas la plus petite intention de faire la guerre – on n’en a d’ailleurs pas les moyens, sauf si elle ne dure que 3 jours, et se réduit à 80 km de front -, ni d’aider l’Ukraine (en livrant des armes que l’on n’a pas, d’ailleurs). Macron, comme d’habitude, ne voit que ses propres intérêts de gamin mégalomaniaque, faire le kéké et jouer au grand chef de guerre. Il ne veut pas se prendre une veste aux Européennes, et il réédite le coup de la guerre en Ukraine, qui lui a si bien servi aux présidentielles, pour jouer sur la peur viscérale des couille-molles qui ne manquent pas dans notre ex-grand pays.

La grande énigme Macron, puisqu’il y en a une, c’est pourquoi ce type, que j’ai qualifié de « bidon » bien avant qu’il soit élu, est devenu président de la République  ? Pourquoi les Français se sont laissé entortiller par ce bateleur de foire ? Pourquoi les médias mainstream sont à ce point complaisants avec lui, ne relevant jamais ses incohérences, n’enquêtant jamais sur ses mensonges, ne soulignant jamais le peu de considération dont il « bénéficie » à l’étranger ( par exemple, à Oran, la foule qui scande « one two three, viva l’enculé », et lui, souriant, répondant « merci, merci »), ou même, ce qui aurait dû le premier de leurs devoirs, ne s’intéressant jamais à ses comptes de campagne, entre autres ? Pourquoi les « forces » d’opposition se montrent-elles aussi peu combatives face au désastre annoncé… et en cours d’accomplissement ? Pourquoi Marine le Pen, lors du débat entre les deux tours de la dernière présidentielle, s’est-elle laissé accuser d’être à la solde de Poutine (on y revient), quand elle disposait de toutes les preuves pour confondre en Macron le valet du deep state américain ?