Nous avons le couteau sous la gorge, et nous continuons d’espérer que « ça va bien se passer ». A croire que notre monde est tellement proche de la fin que nous désirons ce qui va nous arriver.

Des millions de musulmans descendent dans les rues du monde occidental pour crier leur haine des juifs et des « croisés », et nos décideurs et commentateurs tout terrain persistent à manifester des pudeurs de gazelle lorsqu’on leur demande de désigner « l’ennemi ». C’est que nous ne voulons pas avoir d’ennemis, et surtout pas l’Islam, qui, comme chacun sait, est une religion blablabla... Il y a bien quelques excités, de préférence ramollis du bulbe, intoxiqués par une méconnaissance crasse de l’Histoire qui leur fait prendre les victimes pour des bourreaux et vice-versa. Ce serait donc par ignorance qu’une « infime » minorité, mais très active, hélas, de fidèles d’un Islam mal compris, que l’on préfère appeler « islamistes », « radicalisés », « salafistes » pour ne pas stigmatiser, haïrait les juifs le samedi, et les « croisés » le dimanche. Il suffirait donc que l’État, toujours l’État donne plus de moyens à l’Éducation Nationale pour qu’elle fasse entrer la laïcité et la concorde dans ces têtes un peu obtuses.

Comme si les musulmans, (j’insiste, les musulmans, pas les istes, les radic, les salaf, les wahab…) étaient bas de plafond. Comme s’ils ne savaient pas que c’est l’Islam qui a ouvert les hostilités avec les autres religions du Livre, dès Mahomet, comme s’ils n’étaient pas fiers des invasions arabes et ottomanes ? Vous avez entendu les Turcs s’excuser du génocide Arménien ? Et les Arabes d’avoir conquis le Maghreb, occupé une partie de l’Espagne, essayé d’envahir la France ? Et tous ces « racisés » d’avoir pratiqué la traite négrière (et blanche) pendant plus d’un millénaire ? Ce que les musulmans veulent, ce n’est pas la réparation d’une pseudo-injustice, ce qu’ils veulent, c’est effacer les défaites qu’ils ont subies avec la colonisation européenne et la création de l’État d’Israël, en reprenant et en poursuivant les conquêtes de leurs aïeux. L’objectif de l’Islam (et non de l’Islamisme, qui est une invention sémantique de l’Occident pour ne pas traiter le problème, combien de fois faudra-t-il le répéter) a toujours été et n’a pas changé depuis Mahomet, la soumission du monde entier à Allah. Ce n’est pas pour rien que partout où l’Islam passe le « vivre ensemble » trépasse.

Nos belles âmes anti-racistes ont très longtemps sous-estimé les musulmans, considérant que cette religion – la plus con du monde d’après Houellebecq, ce qui prouverait que contrairement à ce que proclament ses encenseurs, il n’a pas compris grand-chose à son essence -, ne résisterait pas aux attraits du monde occidental. Bien au contraire, les « islamistes », qui méprisent nos « valeurs » à un point que nous avons du mal à imaginer, disposent en l’Islam de l’arme absolue. Ils nous démontrent tous les jours qu’ils sont les meilleurs experts du monde dans la guerre asymétrique, qu’ils maîtrisent tous les codes de la communication, qu’ils savent utiliser contre nous les masses musulmanes, nos propres armes juridiques et technologiques, notre compassion suicidaire, nos propres idiots utiles, enfin qu’ils sont des stratèges hors pair qui usent et abusent (ils auraient tort de s’en priver) de notre insondable veulerie.

Et pendant que tout nous démontre le contraire, nos autruches rassuristes continuent à ne pas « vouloir » croire que l’Islam ne serait pas compatible avec nos valeurs occidentales. Nous nous abritons derrière l’État de Droit, ils ont la force, le courage, l’absence de pitié et l’intelligence d’utiliser nos propres lois – et nos impôts, notre système social, notre système de santé, nos écoles, un comble de nunucherie ! - contre nous, pendant que nos bienheureux perroquets continuent à marteler que nos démocraties se déshonoreraient si elles envisageaient de revenir à la peine de mort pour les barbares qui nous égorgent, nous démembrent, violent, brûlent, et s’en glorifient.

Je l’ai écrit il y a 13 ans dans une tribune publiée à nouveau il y a quinze jours, que nous le voulions ou non, notre destin est lié à celui d’Israël. Si nous abandonnons les Juifs de tous les pays aux égorgeurs musulmans (tous les musulmans ne sont pas égorgeurs, heureusement, mais tous les égorgeurs le font au nom d’Allah), notre tour viendra après. C’est ce que nous disent ouvertement les manifestants « pro-palestiniens » dans les rues de nos villes, manifestants qui se fichent d’ailleurs des palestiniens comme de leur première djellaba, mais pour qui le combat pour la Palestine est une simple séance d’échauffement, en attendant le vrai match.

Question : combien de musulmans, dimanche, à la manif contre l’antisémitisme ?