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Les pays du Maghreb exportent du migrant, mais n’en importent pas

, par  Manuel Gomez , popularité : 1%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Les responsables de l’Union européenne tentent, avec insistance, de nous faire comprendre « que l’immigration serait non seulement une chance mais qu’elle est souhaitable pour l’avenir de l’Europe ».

Il y a quelque temps, le ministre espagnol de la Sécurité sociale avait déclaré, lors d’un Forum de l’OCDE sur les migrations que « son pays, l’Espagne, dont la trajectoire démographique était inquiétante, aurait besoin de 8 à 9 millions de personnes juste pour conserver la population active au même niveau. »

Toujours selon lui, l’Espagne devrait se préparer à intégrer massivement les populations exilées. Et bien entendu, le gouvernement socialiste est totalement d’accord sur ce point.

« On n’y échappera pas, si nous voulons conserver nos niveaux de confort : un certain nombre de migrants supplémentaires et notre population sera plus mixte. Nous devons préparer notre société à cela. Lui expliquer pourquoi c’est bon pour elle, pour ses enfants et les générations à venir » avait-il affirmé.

« L’économie espagnole aura besoin de millions et de millions de migrants dans les prochaines années pour se maintenir au niveau actuel, et ses voisins doivent être également préparés à intégrer massivement les populations exilées. »

Ces déclarations faisaient suite, souvenons-nous, à celles de Jean-Paul Delevoye, qui avait affirmé que « la démographie européenne et son vieillissement nécessiterait 50 millions de population étrangère afin d’équilibrer la population active en Europe en 2050. »

Toutes ces affirmations sont confortées par la commissaire européenne en charge des migrations : « Il y a un manque de confiance entre les populations et les responsables politiques, au niveau européen et au niveau local. Les citoyens européens veulent accueillir les migrants en besoin de protection internationale et veulent accueillir les migrants qui vont contribuer à notre économie, mais ils sont inquiets qu’on ne puisse pas gérer la migration, qu’on ne puisse pas la contrôler. On doit montrer que nous contrôlons l’immigration car l’an dernier plus de 2,5 millions de migrants sont entrés dans l’Union européenne, dont plus de 600.000 arrivées irrégulières. Les migrants qui ont le droit de rester en Europe sont les bienvenus et nous devons les accueillir. »

En conclusion, nous devons accepter, pour notre plus grand bien et même « pour notre survie » (paraît-il !) une migration massive et incontrôlée, car elle est souhaitée, et même sollicitée par les gouvernements de certains pays européens et, malheureusement, par les pays qui nous concernent le plus directement, la France et l’Espagne par exemple, alors que certains pays nordiques ont pris cette situation catastrophique “à bras le corps”, contrairement à l’Allemagne et la Grande-Bretagne.

Ce n’est pas la politique choisie par les pays du Maghreb, nous le constatons avec la Tunisie, l’Algérie et le Maroc : les migrants clandestins sont rejetés manu militari hors des frontières, dans le désert et dans les pires conditions. Ces pays « exportent » mais « n’importent pas ».

Avouons qu’ils sont moins cons que les Européens !

Voir en ligne : http://magoturf.over-blog.com/2024/...