Désolé de vous assombrir ce début d’année 2024 mais, sans nullement avoir l’intention de me montrer outrecuidant, quand je m’interroge sur la vision que vous vous faites de l’Europe, je crains fort que certains d’entre vous ne saisissent pas totalement la finalité du drame qui va se jouer dans les prochaines années – et peut-être même avant, ou juste après, 2027, puisque le président de la République, Emmanuel Macron, est l’un des plus fervents partisans de ce projet : « nous nous dirigeons vers la fin des pays, des nations, européennes. Plus de France, d’Espagne, d’Italie, etc. c’est une certitude, nous allons rapidement vers un « Etat Européen ». C’est le but, l’objectif, j’allais même écrire la solution, finale ».

Ceux qui dirigent l’Union européenne veulent un « Etat unique européen » supposé s’identifier, concurrencer économiquement et posséder sa propre armée, à l’exemple des USA, de la Chine et des autres continents. Un « Etat » qui sera rejoint, cela ne fait aucun doute, par le Royaume-Uni dès sa proclamation.

Plus de pays souverains, responsables de leur avenir, de leur destiné. Uniquement des « provinces » et des citoyens européens et cela sans que les populations de ces pays aient été consultées.

Vous avez entre les mains un bulletin de vote qui devrait vous permettre une représentation très majoritaire de la « Droite », lors des élections européennes du 9 juin, pour siéger lors du prochain Parlement européen. Ne vous abstenez pas. Mobilisez-vous contre la « créolisation » souhaitée par l’extrême gauche et le « Grand remplacement » proposé par l’Union européenne !

Je crains fort, hélas, que cela ne puisse changer l’inévitable mais au moins « vous aurez tenté de leur faire peur en leur montrant votre total désaccord. »

A moins que, nous avons tout de même le droit de rêver, l’Union européenne « implose » devant l’opposition de nombreux pays dont l’idéal patriotique sera suffisamment puissant pour refuser « la perte de leur identité et la conservation de leur culture ».