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Après Les Républicains, semaine passée, c’est au tour de ce qui reste du parti socialiste (moitié moins d’adhérents que Les Républicains) de faire son congrès. Depuis hier - et ça, vous ne le verrez sans doute pas aux JT - des photos de ce congrès circulent sur les réseaux sociaux et un commentaire s’impose : ce n’est pas la foule des grands jours, loin de là ; ne cherchez pas à savoir, aucun chiffre vérifiable sur le nombre de militants ne sera publié.
L’ambiance n’est pas à la fête, plutôt à l’indifférence polie de la part des présents pour les orateurs qui se succèdent à la tribune. J’ai choisi de vous copier-coller ici les commentaires de quelqu’un dont on ne pourra dire qu’il est favorable aux Républicains puisqu’il s’agit de ceux de Thomas Wieder, rédacteur en chef au journal Le Monde. Se joignent à ses commentaires ceux d’autres personnes que le même Wieder relaie :
- Une oratrice parle des migrants dans une indifférence générale. Elle s’arrête en soulignant, dépitée, que la question indiffère
- Habilement @SLeFoll comme @manuelvalls auront pris soin de ne pas attaquer l’aile gauche du PS pour étouffer la fronde dans l’œuf
- La République c’est nous, car nous savons que la République ne peut être libérale", assure @GoldbergDaniel , euh...
- Si vous craignez de vous emmerder pendant ce week-end, pensez aux journalistes qui couvrent à #Poitiers le #CongrèsPS ... ( Jérôme Godefroy )
- Ils ont la chance de pouvoir aller au Futuroscope. Le w-e n’est pas perdu.
- Que c’est poussif, quand même, ce #CongresPS...
- Un peu de mal à remplir les sièges au #congresPS cet après-midi
- Au #congresPS on a déjà quitté la zone euro : les sandwiches se paient en "pictaves"
- Il y a 3 ans, le changement c’était "maintenant". Aujourd’hui il est "en cours" :
- On remarquera que Valls, qui a cité nombre de ses ministres, n’a pas cité Macron sauf erreur de ma part...
- "Je respecte le parti socialiste". Valls rentre dans le rang, lui qui jugeait le mot socialisme "dépassé" et voulait débaptiser le parti.
- Valls, devant les socialistes, sermonne le patronat. Ce même patronat auquel il tressait des louanges à l’univ. d’été du Medef
- Valls fait applaudir Hollande : "Il est un grand président de la République", euh...
- Musique un brin martiale pour accueillir Valls : ça rigole pas
- Karine Berger : " Nous devons nous rappeler que dans socialiste, il y a social ". Faut-il rire ou pleurer d’une telle déclaration ? (Laurent de Boissieu, journaliste)
- "La gauche ne meurt jamais", assure Christian Paul. Clin d’œil à Manuel Valls pour qui "la gauche peut mourir" (juin 2014).
- "J’aimerais que ce soit un congrès de renaissance" dit Christian Paul. Il met la barre haut. Là c’est + un congrès d’indifférence
- Même entre eux les socialistes ne s’écoutent pas quand l’un parle à la tribune. Et ils s’étonnent que les Français ne les écoutent guère...
- Frappant de voir ce matin le brouhaha qui entoure les discours des uns et des autres au #CongresPS. Une sorte d’indifference polie...
- Applaudissements quand Christian Paul fustige l’utilisation du 49-3 pour la loi Macron
- Lienemann au #CongresPS assez applaudie quand elle cartonne le bilan du gouvernement
- Un élu résume ce congrès : " c’est Dien Bien Phu, c’est une cuvette, il fait chaud et on peut pas s’échapper, il y a rien a faire dehors. " ( Nicolas Chapuis, Le Monde )
- Il y a un enseignement à tirer de cette succession de prises de parole : l’art oratoire en politique est mort. ( Nicolas Chapuis, Le Monde)
- "Le temps a tort" (Benoît Hamon). Vous avez 4 heures.( Nicolas Chapuis, Le Monde)
- "Le seul intérêt de Poitiers c’est d’aller visiter le @futuroscope" se marre un député #PS #CongresPS ,
- " Discours décevant du premier ministre, une addition de clichés style sciences-po et une pincée de réyhorique facile. Bof. " ( Pascal Cherki, député PS, frondeur)
- Claude Bartolone estime que "les socialistes sont rassemblés". Il n’a pas dû écouter Marie Noëlle Lienemann juste avant. ( Nicolas Chapuis, Le Monde ),
- "Nous assistons à un florilège de phrases creuses, de slogans, qui ne veulent rien dire" déclare au Figaro Carlos Da Silva, député PS.
- Voilà voilà en résumé, l’après midi de congrès. Il faut signaler que Roland Garros occupait 50 % des conversations. ( Nicolas Chapuis, Le Monde )
Voilà, voilà, en effet, un petit florilège de ce que vous n’entendrez pas ce soir dans vos JT. A vous de vous faire une idée mais en ce qui me concerne, il m’apparaît évident que le parti socialiste est moribond et que malgré l’unité de façade affichée par les ténors, les rodomontades de Cambadélis et la verve agressive de Manuel Valls, rien ne va plus à Solférino. Les frondeurs sont toujours frondeurs et même si Aubry s’est rallié ( à quel prix ?) à la motion A soutenue par le gouvernement, l’entente cordiale au sein du parti que nous vendent les médias ne devrait pas tenir bien longtemps. Il suffira d’attendre les universités d’été du Parti Socialiste pour s’en rendre compte.
Quant aux gauchistes qui raillent les querelles de chapelle au sein des Républicains, il semblerait que ces derniers n’aient rien à envier aux socialistes.
Sur ce, bonne soirée à tous, même en Socialie !
NB : Pour ceux qui craignent la chaleur, des parasols sont en vente au congrès du Parti Socialiste au prix de 32 euros, bradés à 25 euros. Fabriqués en Chine, fut un temps où je les achetais 2 euros, prix départ.
Folie passagère 2797.
D’accord, pas d’accord : atoilhonneur chez voila.fr
