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La non-mixité, oui, mais rien que pour les noirs...

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.


Essaies d’imaginer le truc : Tu es un gars plus ou moins connu, peu importe, mais tu en as marre, franchement marre, à tort ou à raison, que l’Etat et ses affidés privilégient une communauté, passent leur temps à la défendre, organisent même des soirées thématiques célébrant l’un des temps forts du calendrier de cette communauté, la cajolent et érigent en bouclier les valeurs républicaines dès qu’on porte atteinte aux membres de la dite communauté,...

Imagine que tu en as tellement marre de voir des noirs partout que tu te dis, c’est forcément organisé toussa : c’est la désintégration de l’âme blanche qu’on prépare.... Imagine que tu n’en puisses plus d’entendre que la colonisation, c’était pourri, une sale période qui n’a fait qu’enrichir ceux de ta race sans que les populations locales en aient tiré le moindre bénéfice... Imagine que tu en aies assez de toutes ces politiques visant à aider les gens issus de l’immigration, etc... 

Imagine alors que pour lutter contre tout ce qui précède et qui t’insupporte, tu organises un camp de vacances, une sorte d’université d’été, où ne serait admis que des gens de couleur blanche, que des " de souches ", des vrais, pas des Français de papier... Imagine que durant ce camp de recolonisation, tu organises des ateliers de formation à la lutte contre la communauté musulmane, des conférences où l’on t’apprendrait à défendre ton identité, des débats où l’on discuterait de l’opportunité de renforcer les conditions de détention des personnes condamnées par la justice, un cours magistral qui te donnerait les moyens de lutter contre l’anti-racisme, un autre où l’on t’apprendrait la désobéissance au politiquement correct et à la doxa droitsdelhommiste...

T’imagines le bordel médiatique que cela serait si tout cela se réalisait... Les condamnations " politiques " fuseraient de partout, l’hystérique de Matignon fustigerait cette attaque contre les valeurs de la République. Les organisateurs seraient traités de racistes, de fascistes et sans doute carrément d’ordures nauséabondes. Le Mrap, SOS Machin, la LDH, la Licra et tout ce que compte le pays d’organisations et d’assoces bien pensantes leur tomberaient sur le râble, elles porteraient plainte, la justice serait certainement saisie et en moins de temps qu’il n’en faudrait pour rédiger un billet de blog, les organisateurs seraient lourdement condamnés, le camp d’été bien évidemment annulé et... un grande marche citoyenne et républicaine serait organisée pour dire " Non ! Plus jamais ça ! ".

Et bien voyez-vous, un camp de ce type va pourtant se tenir du 25 au 28 août du côté de Reims et il n’est pas interdit. Et il s’appellera Camp d’été Décolonial. N’y seront admis que les personnes ayant été victimes du " racisme d’Etat ", que des personnes de couleur, c’est à dire, en gros, que des blacks ; la non-mixité sera de rigueur, obligatoire. On y apprendra que la colonisation, c’était moche et qu’elle se fit exclusivement au profit des capitalistes mondialisés, que les blancs contrôlent tout dans ce pays, qu’il y a des tas de manières de combattre une police aux ordres du racisme d’Etat, que la dite " non-mixité est une nécessité politique ". On t’enseignera que " le féminisme décolonial est une arme contre le femonationalisme " (sic). On te donnera les techniques pour " décoloniser l’imagination " et pour pratiquer la désobéissance civile. On t’invitera à débattre de l’importance de militer pour " l’abolition des prisons ". Et tous ensemble, on construira des luttes " anti-négrophobie ", " anti-patriacal décolonial ", contre l’islamophobie, contre " la négrophobie des non racisé.e.s non noir.e.s "... Et, enfin, cerise sur le gâteau, on verra comment ancrer cette philosophie décoloniale dans une " lutte racisé.e en contexte français " ! 

Après les réunions interdites aux blancs à Paris, ce camp " non-mixte " va se tenir ; il en coûtera 170 euros en pension complète et strictement rien, pénalement s’entend, aux deux organisatrices : Fania Noël et Sihame Assbague, " militantes afro-féministes intersectionnelle et anti-capitaliste qui croient en la libération et non en la réforme "(sic et ouf !)

Folie passagère 3167

Voir en ligne : http://corto74.blogspot.com/2016/05...