Avez-vous pris votre abonnement 2024 ? Non ! CLIQUEZ ICI !
Ou alors participez avec un DON


Découvrez des pages au hasard de l’Encyclo ou de Docu PN
A compter du 25 mai 2018, les instructions européennes sur la vie privée et le caractère personnel de vos données s’appliquent. En savoir +..

La mort a un prix !

, popularité : 6%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Il y a un peu plus d’un mois, maman s’en allait. La douleur est bien évidemment toujours là, on s’y fait. Mais les choses pourraient être plus faciles si nous n’étions pas contrariés par tous ces charognards qui profitent de la mort pour s’engraisser, j’ai nommé les banquiers et accessoirement, les notaires.

Passons sur les pompes funèbres, elles ont été parfaitement à la hauteur, des pros qui peuvent facturer cher leurs prestations mais, si l’entreprise est sérieuse, vous en donne, si j’ose dire pour votre argent. Au passage, vous noterez que l’Etat taxe ces prestations à hauteur de 20%. Pour maman, la facture, tout compris (même la messe !) et toutes taxes incluses, se sera élevée à près de 5 000 euros !

Je ne saurais trop conseiller aux imprévoyants dont je faisais partie de prendre une assurance obsèques, moyennant une trentaine d’euros, vos " survivants " seront quasiment intégralement remboursés... à condition de ne pas être trop pressés. Détail important, si vous êtes mariés sous le régime de communauté universelle, assurez-vous que sur le certificat émis par le notaire figure bien la mention " communauté universelle avec clause d’attribution intégrale au dernier époux survivant ", celui-ci n’aura pas de succession à ouvrir, l’intégralité des biens (et des éventuelles dettes du conjoint ) lui reviendra.

Le notaire, c’est la loi, parait-il, vous devrez y passer pour ouvrir, dans le cas énoncé ci-dessus, une " non-succession ", là il vous en coûtera près de 300 euros.

Là où les choses se gâtent et nous le découvrons ces jours-ci, c’est avec les banquiers. A la Société Générale, le décès de son épouse coûte à mon père 200 euros facturés par le " pôle succession " de la banque. Surpris, nous demandons rendez-vous et l’on découvre que ces 200 euros correspondent aux frais de succession... internes. En clair, pour enregistrer dans leurs ordinateurs le décès, pour modifier les chéquiers et les intitulés de comptes de " Monsieur et Madame " en " Monsieur ", l’agence délègue le boulot à un autre service, service qui facture sa prestation... 200 euros ! Au moins ont-ils la gentillesse, en même temps que le prélèvement de la somme, de joindre un courrier " vous assurant toute la compassion de nos équipes pour le deuil que vous venez de vivre ". Et Rebelote avec la Banque Postale ! Eux, c’est un peu plus cher, 300 euros pour les mêmes prestations mais c’est sans courrier de condoléances ! A l’une comme à l’autre, vous pouvez toujours demander un geste commercial mais c’est sans compter sur le renvoi de balle entre les différents services, " le Pôle succession " considérant que c’est à votre agence de le faire, et vice-versa. Autant dire que pour ce qui est d’un geste commercial, vous pouvez aller vous brosser !

200 euros + 300 euros de frais bancaires, ça fait cher le décès ! Pour les banques, les " petits vieux " c’est du bain béni ; elles savent très bien que ce n’est pas à 80 ans ou plus que l’on va s’amuser à faire du chantage à la fermeture de compte ! Alors, " c’est ainsi, Monsieur, c’est dans nos conditions générales, vous n’avez pas le choix ! " Et paf ! 500 euros !

Imaginez maintenant, le cas du petit vieux ou de la petite vieille qui n’a qu’une maigre pension et qui se voit délester par son banquier de 300 euros pour services facturés... entre services... Et bien, ils ont réponse à tout, je leur ai posé la question : " on pourra éventuellement étaler la dépense " ! ( Notez le mot " dépense " ). Et si cette " dépense " provoque un découvert, y aura-t-il agios ? En principe, oui, répondent-ils, mais c’est négociable... Bande de charognards !

La mort est un business juteux ; des Pompes Funèbres, on ne s’en étonne guère, au pire, vous pouvez faire jouer la concurrence et rogner sur la qualité des prestations. Avec les banques, vous n’y couperez pas. Et autant vous dire que lorsque le décès survient, il vaut mieux avoir un bon compte en banque et/ou une bonne retraite sinon, le conjoint survivant va morfler !

On résume ? Dans le cas qui nous concerne, le décès revient à 5 000 euros ( remboursables, quand ?...) + 300 euros de notaire + 500 euros de frais bancaires soit 5 800 euros. Sans compter les faux-frais : fleurs, courriers, frais de réception de la famille et des amis, etc... Mon père a de la chance, il n’est pas à plaindre, mais maintenant, encore une fois, mettez-vous à la place d’un(e) retraité(e) à faibles ou très faibles revenus... C’est panique à bord !

La mort est un sacré business ! Elle ne prévient pas toujours et le croque-mort n’est pas forcément celui à qui on pense, alors, un conseil, soyez prévoyant !

Folie passagère 3076.
Résultat de recherche d'images pour
D’accord, pas d’accord : atoilhonneur chez yahoo.fr

Voir en ligne : http://corto74.blogspot.com/2016/03...