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La guerre ne demande pas des discours mais des actes !

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salopardsLa France vient de subir l’attaque terroriste la plus meurtrière de son histoire sur le sol métropolitain. 129 personnes ont été assassinées avec une lâcheté et une stupidité inouïes. Malheureusement, le bilan risque de s’alourdir. Hommage aux victimes, compassion pour leurs familles et leurs proches sont non seulement légitimes mais impératifs. Toutefois, un mot envahit une fois encore les commentaires, celui d’émotion. L’émotion, c’est bien connu des psychologues, inhibe l’action. Manifestement c’est de cette dernière dont nous avons le plus grand besoin. Un autre terme est systématiquement utilisé, celui de sidération. Le caractère massif et aléatoire de l’opération, son caractère monstrueux, « sidèrent », c’est à dire frappent de stupeur et rendent incapable de réagir. En entendant les voix larmoyantes des journalistes ou des témoins, les auteurs survivants des attentats, leurs complices, leurs partisans doivent se réjouir du coup porté à notre pays. Le disque rayé des déclarations martiales du Président ou du Premier Ministre doit les faire sourire. Nous sommes en guerre ? Merci, on savait. Les valeurs de la République ont été attaqués ? Non, ce sont des Français qui ont été tués, et la France qui a été attaquée ! La solidarité active des Français doit se manifester. Un excellent moyen de canaliser l’émotion vers l’action consiste moins à se recueillir qu’à chanter notre hymne national, en donnant tout leur sens à ses paroles, celles que certains voulaient changer. « Qu’un sang impur abreuve nos sillons » vise aujourd’hui tous ceux dont le comportement ignoble est une insulte à l’humanité, quelles que soient leur origine, leur nationalité, leur « race ». Leur appartenance religieuse ne fait, elle, aucun doute. Le choix des musulmans qui vivent en France doit donc être clair : faire passer la communauté nationale ou le pays qui les accueille, avant la « communauté » religieuse et aider l’Etat à éradiquer les extrémistes. Ne pas dénoncer, ne pas rejeter, ne pas combattre, c’est être complice !

Notre exécutif demande l’union, et met en branle les moyens de l’obtenir : deuil national, état d’urgence, Congrès, consultation des responsables politiques de toutes tendances. Sans doute espère-t-il une adhésion semblable à celle du mois de janvier. Il serait assez scandaleux que ceux dont la politique calamiteuse a créé la situation actuelle puisse en tirer le moindre bénéfice. Malgré les proclamations de matamore, la sécurité des Français n’est pas assurée. Elle l’est même de moins en moins. Les dispositifs annoncés de manière péremptoire, la détermination, la mobilisation affichées n’empêchent nullement le pays d’être à chaque fois plus gravement touché. La poudre aux yeux des patrouilles « vigipirate » distrait inutilement des forces de police et des militaires de missions plus utiles et plus efficaces. Le travail administratif de la police fait face à une telle masse de problèmes à traiter qu’elle n’en a plus les moyens. Une fois encore, un récidiviste jamais incarcéré, ce qui évitera d’incriminer la prison, a fait l’objet d’une fiche « s » qui n’a été suivie d’aucun effet. La rétention préventive de certains individus est devenue une nécessité. La sécurité n’est pas un rituel, c’est une action.

Par ailleurs, le passeport syrien d’un « réfugié » passé par la Grèce a été retrouvé près du cadavre d’une des bombes vivantes du Stade de France. C’est la vérification des mises en garde répétées face à la politique migratoire insensée du pouvoir en place. La France n’a aucun devoir moral d’accueillir des migrants qui se font passer pour des demandeurs d’asile et qui peuvent se révéler des terroristes. Le seul devoir politique de ses gouvernants est d’assurer la protection des Français et de faire vraiment la guerre aux ennemis du pays. Le contrôle des frontières qui devait être rétabli temporairement, pour l’oligarchie de la COP 21, le sera pour faire barrage au terrorisme et aux trafics, d’armes, notamment. C’est un peu tard, quand on voit le laisser-aller de certains de nos voisins comme la Belgique. Que la « capitale » européenne, Bruxelles, soit au coeur des réseaux terroristes est tout un symbole ! L’expulsion systématique, administrative et non plus judiciaire, des clandestins, ou à défaut leur rétention sans limite de temps sont des exigences du bon sens. La limitation drastique de l’immigration et la remise en cause du regroupement familial sont aujourd’hui des nécessités. Qu’est-ce que l’Etat de droit, que valent les traités et les conventions dès lors que leur respect menace les droits, les libertés, la sécurité des citoyens d’un pays, la paix et l’ordre de ce pays ? Pour qu’il y ait un Etat de droit, encore faut-il qu’il y ait un Etat qui ne soit pas systématiquement entravé pour faire respecter les droits les plus fondamentaux de ses citoyens !

La compassion de nos « alliés » allemands ou américains nous touche, mais elle ne doit pas nous faire oublier qu’en amour, il faut des preuves ! La politique unilatérale et systématique des Américains pour déstabiliser les dictatures laïques du monde arabe au profit de groupes islamistes plus ou moins extrémistes, soutenus par les comparses qataris, saoudiens ou turcs a créé un chaos où prospère l’Etat islamique contre lequel on fait semblant de faire la guerre. Le gouvernement français est le triste complice de cette situation dramatique. Des « français » passent par la Turquie pour rejoindre le territoire contrôlé par les terroristes. De retour en France, ils devraient être mis en rétention. Une priorité s’impose : écraser les rebelles syriens plutôt que las armer et permettre à l’Armée Syrienne soutenue par la Russie de réoccuper l’ensemble du pays afin d’anéantir la base d’où l’on commandite les attentats. On ne doit pas se contenter de mener la guerre avec des avions et des drones, au moyen de quelques bombardements parcimonieux. Une intervention au sol est nécessaire et pourrait être décisive, mais elle exige une alliance européenne. La sympathie allemande serait alors plus convaincante si elle se traduisait par une participation de l’Allemagne autre qu’un appel irresponsable à l’accueil des prétendus réfugiés.

L’heure n’est pas à l’émotion, mais à la guerre, et celle-ci, après un discours initial, comme ceux de Churchill ou de de Gaulle ne demande plus qu’on parle, mais qu’on agisse avec tous les moyens dont on dispose.

Voir en ligne : http://www.christianvanneste.fr/201...