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La GPA, c'est que de l'amour...

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Quel beau reportage que celui qui nous a été offert par France2-Télé-d’Etat aujourd’hui vers 13h15. Ça causait de la GPA et c’était vachement bien fait, que pour un peu, on aurait tous eu - enfin ceux qui, pour cause d’homosexualité, ne peuvent pas avoir d’enfant - envie de vivre cette expérience "merveilleuse".

Rappelons, des fois que certains ne soient pas au courant, que la gestation pour/par autrui est interdite en France. C’est pour cela que certains couples homosexuels, parfois hétérosexuels, vont à l’étranger se faire faire un bébé par une femme au ventre à louer accueillant. Le reportage, baptisé Deux hommes et un couffin, nous racontait l’histoire de deux homos parisiens, forts sympathiques au demeurant, qui avaient décidé d’aller chercher un bébé aux States. On nous parla du cheminement des deux loulous et de la décision mûrement réfléchie d’aller enfanter par procuration. Décision prise, économies verrouillées, nos deux tourtereaux, ensemble depuis une dizaine d’années, portent, grâce à une agence spécialisée, leur choix sur une nana américaine, plutôt jolie, mariée à James, un mécanicien, et déjà mère de deux enfants. La nana nous explique qu’elle " aime être enceinte " et que ne voulant plus d’enfants pour son propre couple, elle avait décidé de porter des enfants pour autrui. Une sorte de mission qu’elle s’était donnée : rendre d’autres heureux en leur permettant d’obtenir ce que la nature avait refusé de leur donner. " C’est gratifiant " répétera-t-elle deux fois... Altruisme quand tu nous tiens...

Tu m’étonnes ; nous apprenons à ce moment que l’enveloppe globale consacrée par nos deux Parisiens à ce projet se monte à 100 000 euros dont 22 000 serviront à la "gratification" du couple américain.

Enfin bref, et tout ce beau monde de sympathiser ; y compris avec les parents de la belle américaine. Quant aux parents de nos deux papas français, on nous montrera que même si ça coince au début, l’amour finit toujours pas l’emporter... C’est beau...

Les deux futurs papas et la porteuse avaient pris néanmoins et conjointement quelques précautions afin qu’il n’y ait pas de liens biologiques entre eux. Ils feront appel à une donneuse d’ovocytes, donneuse anonyme mais choisie sur catalogue et rémunérée 6 000 euros. Reste plus aux deux papas qu’à fournir, chacun, un peu de sperme. Un labo se charge de trier les bons et les mauvais spermatozoïdes puis on mélange le tout, bons spermatos et ovocytes, et une fois, la fécondation enclenchée, on implante le machin dans le ventre de la porteuse, porteuse qui n’aura donc aucun lien génétique avec les deux papas. Génial, il suffisait d’y penser. Bon, il faudra tout de même que la nana se fasse piquouzer tous les jours pour éviter un possible rejet et roule ma poule...

En résumé et à ce stade, nous avons : une mère porteuse avec mari compréhensif, une donneuse d’ovocytes sur catalogue, deux papas français et... une paire de jumelles en gestation ! Globalement, malgré une petite frayeur, la grossesse se passe bien, la porteuse a bien quelques nausées et marre des piqûres anti-rejets mais ça va. Grâce à internet, de Paris, et par vidéo, les deux zozios peuvent suivre la grossesse. ils vont même deux, trois fois, là-bas pour se familiariser avec leurs futures filles. Et vous, - c’est tellement bien fait - vous partagez ce moment intense de la première écho ; peut-être bien que vous versez une petite larme lorsque, comme les papas, vous entendez le cœur des belles battre à l’unisson. C’est beau... Et puis vient la délivrance... Au bout de huit mois, la belle américaine met bas et les deux magnifiques jumelles n’ont plus qu’à tomber dans les bras des deux papas. Papas qui aussitôt arrivés à la maternité se glisseront chacun dans un lit pour porter et câliner les deux merveilles ; dès lors, la porteuse est évincée... Nées avec un mois d’avance, les deux papas doivent rester un peu aux States, le temps que les poupées se rétablissent, ils iront habiter chez la gentille mère de la porteuse qui leur apprendra les rudiments du métier de papa-mère...

Puis retour en France où les deux papas et les deux puces passent la douane de Roissy sans problème. Nées aux USA de papas français, no problemo, légalement, ça passe... Les familles sont à l’arrivée ; joie, pleurs, émerveillement, youpi ! Ne reste plus aux deux papas que d’installer leurs filles dans cette belle chambre qu’ils ont depuis de long mois pensée et aménagée... A eux la belle vie, aux deux papas... papas de deux belles filles : Olympe et Colombe !

Elle est pas belle mon histoire ? Bien sûr que si, elle est belle même si succinctement racontée. Parce que tout a été fait, filmé et suffisamment bien raconté dans ce reportage pour que l’histoire soit présentée comme aussi belle que simple. La GPA, c’est simple comme deux papas qui ont les moyens, des employeurs supercools, des familles forcément compréhensives et ouvertes à la modernité et qui ne se posent pas de questions sur l’absence d’une mère, une jolie américaine, une loi locale super facilitante, des équipes médicales acquises à la cause et ... une science sans forcément beaucoup de conscience.

Que les opposants à la GPA soient donc rassurés, la GPA, c’est pas la mère mer à boire. La GPA, c’est que de l’amour et c’est simple comme un reportage de France 2 ! Compris ?

Folie passagère 2858. 
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D’accord, pas d’accord : atoilhonneur chez voila.fr

Voir en ligne : http://corto74.blogspot.com/2015/07...