C’est l’automne et les feuilles mortes
Se ramassent comme un souvenir
C’est l’amour qui frappe à ta porte
Et tu ne veux pas lui ouvrir
Passe vite l’automne
Vienne le soleil
Toi, comme personne,
En moi tu sommeilles
C’est l’hiver, nuit des amours mortes,
Dans le vent hurle ton souvenir
Qui ne veut jamais plus mourir
Enchaîné à nos amours mortes
Passe cette nuit
Vienne le soleil
Comme l’eau d’un puits
En moi tu sommeilles
C’est le printemps où l’amour renaît
Ne cherche plus dans ton souvenir
L’image de ton amour brisé
Que le temps enfin le fasse fuir
Demeure le printemps
Reste le soleil
Toi comme ce temps
En moi tu t’éveilles
C’est l’été, il y a la lumière
Sur les plages de ton bonheur
Laisse donc épancher ton cœur
Sans te perdre dans tes prières
Demeure l’été
Reste le soleil
Toi de ton passé
Enfin tu t’éveilles. (10/06/1966)