Les Français ont mis à la tête de l’État
Un petit bonhomme dont ils ne savaient pas
S’il leur servirait de la soupe ou du rata
Bien qu’ils le suivissent derrière tous ses pas.
Mais sitôt assis sur le trône il divagua
Par de petites phrases assez peu accortes,
Traitant tous les Français de pauvres renégats,
Alors qu’il avait le Benalla comme escorte.
Il en prit à l’aise de propos déplacés :
"Fainéant, réfractaire et autres noms d’oiseaux"
En jouant d’un pouvoir qu’il croyait renforcer,
Se prévalant d’être chêne face au roseau.
Je conseille à Macron, en face d’un miroir,
De se regarder enfin bien droit dans les yeux :
Il se verra, je crois, tout près de son mouroir,
Macron en Jupiter devenu bien cagneux.
Ô toi ! Grand Président, regarde-toi un peu :
Non ! ce n’est pas le miroir qui te rapetisse,
Tu as cru tout pouvoir, tu ne l’auras qu’un peu,
Car du très proche hiver se pointe le solstice. (17/09/2018)