De Damas tous les quatre ils ont pris le chemin,
Comme Saint Paul alors tout à coup converti,
Et la lumière fut… Ce n’est pas pour demain
Que le chef de l’État en sera repenti.
Nos quatre députés ont bravé l’interdit :
En rencontrant Assad, ils ont vu en effet
Que celui que l’on traite indûment de maudit
Ne peut être accusé de supposés méfaits.
Et l’on commence enfin à pouvoir entrevoir
Qu’il n’est pas en Syrie le diable que l’on croit
Et que s’il use bien encor de son pouvoir
C’est pour défendre du Christ l’amour de la Croix.
Car contre le djihad il est le seul rempart
Qui puisse au Proche Orient sauver la chrétienté,
Mais nos gouvernements laissent les salopards
Envahir le terrain en toute liberté.
Obama lui aussi entrouvre une paupière :
De quelques préjugés les deux étaient fermées,
Les fatmas trempent bien leur cul dans la soupière,
S’y était installée la fausse renommée. (15/03/15)