L’antisémitisme de gauche, et plus précisément socialiste, était en son temps un antisémitisme économique qui associait les juifs au capitalisme. (Auguste Blanqui et ses disciples) et les pacifistes de gauche hostiles à Léon Blum.

Les propos de François Hollande qui « veut « arracher » les électeurs du Front National pour leur parler et les convaincre » estimant que ceux qui votent pour le FN ne sont pas convaincus de ses thèses.

Admet-t-il donc que les électeurs votent FN uniquement contre sa politique ?

Alors que pourrait-il bien leur dire et surtout comment pense-t-il pouvoir les convaincre, enfin que peut-il leur offrir ?

Les raisons qui poussent ces électeurs de plus en plus nombreux vers le FN de Marine Le Pen sont bien entendu multiples compte tenu de la situation dramatique de notre pays et différentes de ceux qui votaient déjà du temps de JMLP.

Mais avant qu’elles étaient les motivations des électeurs du FN de Jean-Marie Le Pen ?

**En premier lieu l’anti-Gaullisme, suite à la trahison et à la politique d’abandon de l’Algérie Française.

**Ensuite l’immigration non contrôlée et envahissante.

**Enfin la préférence nationale.

Mais ils n’ont jamais tenu compte de l’antisémitisme supposé du FN de JMLP !

En ce qui concerne l’antisémitisme : a-t-il attendu le Front National pour se manifester en France, et d’une manière bien plus virulente. Non, car déjà au 19e siècle avec l’affaire Dreyfus, puis entre les deux guerres, ensuite après 1948 à cause du sionisme et de l’Etat d’Israël et de nos jours par l’islam fondamentaliste, cet antisémitisme a toujours été violent.

 ;Au lendemain de l’affaire Dreyfus l’antisémitisme n’est plus revendiqué ouvertement par la gauche mais il ne disparait pas pour autant et on le voit à l’œuvre entre les deux guerres avec la SFIO et les pacifistes du Parti Communiste. Puis après la guerre à l’extrême gauche sous une forme de négationnisme.

L’antisémitisme n’est pas un phénomème uniquement de l’extrême droite. Il y a des antisémites à l’UMP et on a trop tendance à occulter l’antisémitisme de la gauche, car il y a également des antisémites au PS, au Parti Communiste, à l’extrême gauche et il y en a toujours eu !

**Dominique Reynié, directeur de Fondapol, n’hésite pas à considérer le Front de gauche, et plus particulièrement Jean-Luc Mélenchon, comme « un foyer d’expansion de l’antisémitisme ». Dans son exposé il précise les trois bases de l’antisémitisme actuel :

1/ Le Front de Gauche qui est l’expression d’un fort courant antisémite, notamment par les déclarations de Jean-Luc Mélenchon s’adressant à la communauté juive de France, à travers le CRIF : « La République, c’est le contraire des communautés agressives qui font la leçon au reste du pays ». Il faut bien comprendre que c’est bien aux juifs de France qu’il s’adressait et non pas aux musulmans de France, à qui cette affirmation aurait été mieux adaptée.

Il n’hésitait pas d’ailleurs à établir une sorte de parralèle entre la Shoah et les évènements de Gaza, en Palestine : « Nous ne croyons pas aux peuples supérieurs aux autres ».

Selon lui les juifs se considèreraient comme supérieurs aux Arabes ! Et toujours selon lui, les assassinats terroristes de ces dernières semaines sont : « l’œuvre de quelques énergumènes », et non pas de djihadistes islamistes.

2/ Les français musulmans, surtout en conséquence des affrontements israélo/palestinien.

3/ Les proches du Front National, et ses électeurs en 2012, qui occupent un sommet en la matière.

Si sur la gauche l’histoire donne raison à Dominique Reynié (voir la récente déclaration du socialiste Roland Dumas qui estime que Manuel Valls est sous influence juive. On attribue cette affirmation à son âge avançé et c’est probablement vrai car il est un âge où l’on dit tout haut ceu que l’on taisait plus jeune.)

En revanche il se trouve en profond désaccord avec Roger Cukierman, du CRIF, qui vient de juger Marine le Pen irréprochable, au sujet de l’antisémitisme.

Dont acte !