Au fil de mes pensées s’envolent les idées
Et de quelques quatrains clos de par un spondée
Les mots s’enfuient au fil d’une pauvre écriture :
Il me faut tout refaire en quelque autre aventure.
Quand l’idée se présente, il me faut la coincer :
C’est comme à cache-cache qu’il faut l’agencer…
Lorsque l’une apparaît, l’autre aussitôt s’échappe,
Happée subitement en profond chausse-trape.
Ne pas laisser s’enfuir celle qui se présente,
Qu’elle soit bien ou non quelque peu apaisante :
Le silence tairait toute improvisation,
La machine est en marche en son exploration.
Traquer toujours et mieux celles qui se dérobent :
Elles feront partie de tout ce qu’on enrobe
Et la respiration mettra en suspension
Quelque élan malfaisant dans son imprécation.
Il faut que tout s’écoule comme l’eau de source :
Des poètes l’ont dit, s’aidant de leurs ressources.
Le soin qu’il faut porter à ce que l’on écrit,
Boileau l’a déjà dit et même le prescrit. (9/06/2018)