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L'hommage aux victimes d'un poussah ridicule.

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.



Le lieu était solennel, la Cour des Invalides, ça en jette, même si le cadrage télé l’a rendu rectangulaire alors que si belle, carrée elle est.

Ne me remerciez pas mais pour vous Française, Français, fidèles lecteurs, j’ai regardé ce matin, intégralement, l’hommage de la Nation et Président dans la télé. C’était beau. Non, non, je ne me moque pas, c’était beau, très bien fait. Sobre, rapide, émotionnant. Toussa, quoi. Dites-moi, y avait du beau monde : le ban et l’arrière ban de la République. Ils étaient tous là : de Valls à Sarkozy en passant par le gouvernement au grand complet, Larcher, Debré, Cambadélis, Marine, le Conseil Constitutionnel et Hidalgo pas maquillée. Sans compter, bien sûr, les familles des victimes - sauf les récalcitrantes - et les blessés qui avaient pu faire le déplacement. Vraiment, c’était bel et bon de sentir cette espèce d’union nationale devant le malheur qui a frappé notre " génération Bataclon ". Non, vraiment, ça faisait chaud au cœur. Ça, c’est pour la forme. Le fond restait encore à venir.

Pendant bien 40 minutes, les caméras de l’armée nous ont montré les invités arriver peu à peu, les familles se placer, même si, par pudeur et discrétion, il avait été décidé de ne point focusser sur celles-ci. Et quand enfin, tout le monde fut à sa place, bien rangé, Président, bon dernier, arriva. Il passa un échantillon de troupes en revue et alla s’asseoir, lui devant... et tous derrière. Perso, à sa place, j’aurais été m’incliner devant les familles, c’eut été élégant mais il y avait 50 mètres de plus à faire à pied.

La cérémonie commence avec un petit coup de Marseillaise puis 3 chanteuses de variété, chacune pourtant dotée d’une très belle voix, se sont fait fort de nous torpiller Quand on a que l’amour du regretté Jacques Brel. Pour suivre, un petit coup de violoncelle solo interprété par un appétissant jeune homme ; pas terrible le morceau. Puis Nathalie Dessay, là aussi fort mal utilisée, pour nous chanter Perlimpinpin, pinpin. Puis vint, déchirant le silence assourdissant régnant dans cette haute cour, l’énumération du nom de toutes les victimes. 11 minutes d’une litanie glaçante. Il m’a semblé même apercevoir une larme perler sur la joue blafarde de Ségolène et une autre sur celle de Myriam El Connerie.

Et le moment tant attendu du discours présidentiel arriva, discours qui, selon tous les médias, serait à la hauteur du moment tant président y avait mis d’attention, depuis huit jours. Et bien au risque de vous surprendre, je l’ai trouvé plutôt bon. Les mots étaient bien choisis. Bon, okay, ce n’était ni du Hugo ni du Guaino mais on a senti que Président avait travaillé son sujet. Quelques jolies phrases même si parfois, il n’a pas pu s’empêcher de politiser son propos et se mettre en valeur (Lire ICI ). Quand je dis " plutôt bon ", vous l’aurez compris, je parlais des mots, pas de celui qui les prononçait. Bon Dieu que tout cela manquait de chaleur ! Quel manque d’âme dans son élocution. Plat. Plan-plan. 

C’est plus fort que moi, je n’arrive pas à accorder une once de sincérité à cet homme-là ; à celui qui n’est même pas foutu de parler sans bafouiller, sans écorcher les mots, sans rebaptiser le Bataclan en " Bataclon ". Je n’arrive absolument pas à accorder le moindre crédit aux engagements qu’il prend, il a renié tant de ses promesses et commis tant de revirements. Je ne peux m’empêcher quand je le vois de me payer sa fiole : je repense à ses braguettes ouvertes, à ses bains de mer avec Valérie, à sa bedaine, à ses équipées en scooter, à ses errements, à ses blagounettes qui ne font rire que lui et ses serviles. Je ne peux m’enlever de l’esprit qu’il porte, lui et sa clique, une part de responsabilité dans ce qui est arrivé ce 13 novembre. Je ne peux ignorer ces multiples tentatives de récupérations politiciennes du moindre événement et de la moindre catastrophe. Je n’aime pas cette énorme manipulation patriotique qu’il a mis en oeuvre à cette occasion avec la complicité de médias tout aussi serviles. Ce poussah ridicule est grillé, il n’a plus une once de crédibilité. Il est cuit. Enfin, je l’espère. 

Peu avant de conclure avec ce traditionnel et galvaudé " Vive la France, Vive la République ", Président dira : " Le patriotisme que nous voyons aujourd’hui se manifester, avec ces drapeaux fièrement arborés, ces rassemblements spontanés, ces foules qui chantent la Marseillaise ; tout cela n’a rien à voir avec je ne sais quel instinct de revanche ou je ne sais quel rejet de l’autre. Ce patriotisme est le symbole de notre union, de notre inaltérable résistance face aux coups qui peuvent nous être portés, car la France garde intacte, malgré le drame, malgré le sang versé, ses principes d’espérance et de tolérance. "


Patriotisme manipulé, union face au deuil mais politiquement de façade, ce sang versé lors d’attentats barbares pourtant prévisibles, tolérance à géométrie variable, une France gangrenée par le communautarisme musulman, une France dont on ne peut évacuer le fait qu’une bonne partie des coups qui lui sont portés le sont par quelques uns de ses propres " enfants "... Non franchement, quelle crédibilité accorder à cet homme qui ne veut pas voir d’où vient véritablement le mal...

Sitôt cette magnifique Marseillaise de clôture finie, je suis allé faire un tour dans ma ville, une ville bourgeoise, de droite, 6 000 habitants, j’ai eu beau tourner et re-tourner, je n’ai vu que 4 drapeaux aux fenêtres. J’ai poussé à la ville d’à-côté (12 000 habitants), plutôt ouvrière, durant des décennies à gauche, très diverse et suffisamment, elle aussi , gangrenée pour que pas moins de 4 " perquisitions administratives " aient été effectuées en 5 jours, je n’y ai vu que 9 drapeaux...

Bon, ce n’est pas le tout, mais dans deux jours, on attaque la COP, et là, aussi, croyez-moi, on va en bouffer du poussah ! Une pensée pour les automobilistes franciliens...


Folie passagère 2991.
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D’accord, pas d’accord : atoilhonneur chez voila.fr

Voir en ligne : http://corto74.blogspot.com/2015/11...