Il n’est plus besoin de se tourner vers les cieux :
Il fallait que d’abord on ouvre mieux les yeux.
Qu’on ne me parle plus désormais de menace,
Nos braves responsables sont pris dans la nasse.

A Bruxelles s’agitent nos vaillants ministres :
Ils croient prendre ainsi la mesure du sinistre
Alors que le cancer a déjà tout rongé
De nos valeurs sapées par nos bons étrangers.

Les voilà pensant à renforcer les frontières
Quand leurs passoires ont peuplé nos cimetières,
Tous ces pantins piteux, tellement pitoyables
Qui sonnent le tocsin d’un mal irrémédiable.

Le ver est dans le fruit et leur insecticide
Ne pourra plus rien contre notre génocide,
Et prolifèreront encor les terroristes,
Les massacres induits par nos si bons choristes.

Je les vois qui encor font de beaux ronds de jambe
Qu’accompagnent une larme et quelques dithyrambes,
Qui glosent en chœur sur plus de sécurité
Quand meurent les victimes de leur lâcheté. (24/03/16)