La plaine de BÔNE est parsemée de marais et de lagunes salées telles que le lac de FETZARA, n’a pas un sol moins arrosé ni moins riche que la plaine d’Alger ; mais les étendues cultivables se trouvant beaucoup plus restreintes, le nombre de colons installés fut beaucoup moins grand.
AÏN-MOKRA était d’abord un caravansérail, puis commune de plein exercice constituée par décret du 10 décembre 1868 ; elle comprend les azels d’AÏN-MOKRA et de FEDJ-MOUSSA.
AÏN-MOKRA est favorisé par le voisinage de l’importante mine de fer et par la richesse de son sol. A partir de 1860, la région fut l’objet de prospections minières intensives. On découvrit les fameux gisements de plomb, de zinc et de cuivre que la société du "MOKTA-EL-HADID", installée à AÏN-MOKRA, s’en était déclarée concessionnaire.
L’exploitation du sous-sol Constantinois attire une main d’œuvre italienne importante. Les sardes arrivent dans les mines d’AÏN-MOKRA vers 1860 et en relation avec cette activité, de nombreux Italiens participent à la construction de la voie ferrée AÏN-MOKRA - BÔNE, d’où le fer est exporté vers l’Europe. Les bourgs proches des mines du Constantinois voient leur population augmenter.
Vous invite à découvrir cette localité, peuplée en 1960 de 3 923 habitants dont 187 européens.
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Jean-Claude ROSSO