En 1831, à l’issue des combats livrés sur la TAFNA contre le Maréchal CLAUZEL, ABD-EL-KADER voulut faire de NEDROMA son quartier-général de l’Ouest, mais les habitants refusèrent. Pour les contraindre, l’Émir fit arrêter plusieurs notables de la ville qui s’étaient rendus au marché de MASCARA. NEDROMA accepta alors un gouverneur d’ABD-EL-KADER. Mais lorsque celui-ci eut libéré les otages, la population se souleva et chassa le gouverneur à coups de pierres. En avril 1836, ABD-EL-KADER vient établir son camp à NEDROMA après les combats contre la colonne d’ARLANGES. En juillet de la même année, après la défaite de la SIKKAK, il revient à NEDROMA, où sont soignés ses blessés ; mais il laisse son camp à AÏN-KEBIRA. Le traité de La Tafna (30 mai 1837) lui reconnait la possession de la ville.
Après la reprise des hostilités, se présente devant NEDROMA une colonne française conduite par le Général BEDEAU, et accompagnée par la cavalerie des Douairs de Mustapha BEN-SMAIL. La Djemaa offre sa reddition, et BEDEAU s’abstient de faire entrer les troupes dans la ville : c’est le 8 mars 1842.
La ville indigène, siège d’un important marché au milieu du 19ème siècle, devient le chef-lieu de la commune mixte de NEDROMA créée par arrêté gouvernemental du 30 décembre 1880.
Le territoire de la tribu des NEDROMA est délimité par décret du 29 février 1868 et constitué en un seul douar.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette commune de l’Ouest algérien qui en 1960 totalisait 13 374 habitants dont 236 européens.
BONNE JOURNEE A TOUS Jean-Claude ROSSO