Ils n’ont jamais vibré aux chants des cathédrales
Ils n’ont connu de Dieu que celui de Voltaire,
Ils veulent nous donner des leçons magistrales,
Et de la chrétienté enfin tout faire taire.

De l’Enfant-Jésus les crèches sont interdites,
Et la laïcité devient l’arme absolue
Éradiquant tout ce qui encore accrédite
Nos vraies racines que sans cesse elle pollue.

Les minarets depuis longtemps ont remplacé
Nos clochers où tintait l’appel de l’angélus :
On n’entend que le cri des mollahs convulsés,
S’agitant fous-furieux du haut de leur phallus.

De tous nos gouvernants nul n’a eu le courage
De préserver de la France tout l’héritage :
La vague des migrants déferle avec la rage
De saisir la barre d’un infect pilotage.

"Considérez qu’on doute, ô mon Dieu ! Quand on souffre,
Que l’œil qui pleure trop finit par s’aveugler,
Qu’un être que son deuil plonge au plus noir du gouffre,
Quand il ne vous voit plus, ne peut vous contempler."* (24/12/15)

* V. Hugo. Les Contemplations