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États-Unis : les démocrates continuent leur travail de destruction

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
Article publié mi août 2022

En règle générale, on peut connaitre l’idée globale d’une loi aux États-Unis à son titre.

Dans la (quasi) totalité des cas, il indique ce que la loi ne fera pas. Le Patriot Act, par exemple, était tout sauf patriotique, il a augmenté la main de fer de Big Brother comme jamais auparavant et a normalisé le harcèlement sexuel (et le voyeurisme ) pour prendre l’avion.

Idem avec la loi récemment adoptée pour « combattre » l’inflation. Votre main à couper qu’elle fera tout sauf ça – même ses défenseurs sont incapables de défendre ce point.

Enfin, presque. Comme avec tout projet de dépense, on propose des moyens pour le payer. Selon la théorie macro-économique, augmenter les impôts permet de ralentir une économie qui surchauffe. Et ralentir l’économie, la Maison Blanche réussira. Notons : Un impôt des sociétés minimal de 15 % pour toute entreprise générant un milliard de dollars en revenus (pas en profit). On pourra ainsi faire payer ces sales entreprises qui paient « peu ou pas » d’impôt fédéral. C’est constant avec cette volonté des gouvernements de l’OCDE de créer un cartel fiscal pour éviter les évasions de leur prison. Une forte augmentation des employés à l’agence fiscale (IRS). Euphémiquement présenté comme « un investissement… pour aider les contribuables à obtenir réponses à leurs questions », c’est en fait une violation patente de la promesse de Biden de ne pas augmenter les impôts des ménages au revenu inférieur à 400 000 dollars. Car n’en déplaise à Biden et ses laquais des médias (qui ne font que régurgiter les points de leur maitre à penser), embaucher l’équivalent du double des percepteurs d’impôts, fût-ce sur 10 ans, signifie une augmentation des poursuites fiscales, et les moins riches n’ont généralement pas les moyens de se défendre quand le fardeau de la preuve est ainsi renversé. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’on s’attaque à Monsieur et Madame Tout-le-monde avec ces petites mesures. Le retour en force du New Deal Vert avec une panoplie de nouvelles taxes aux producteurs d’énergies fossiles, ce qui augmentera assurément les prix et appauvrira encore plus les gens qu’on prétend aider.

Au bout du compte, tout le monde perdra au change sur 10 ans si les mesures fiscales ne changent pas.

Encore plus de dépenses inutiles

Mais même si ces nouvelles taxes génèrent effectivement de nouveaux revenus, ils seront nettement insuffisants pour couvrir toutes les nouvelles dépenses , qui atteindront quelque 400 milliards.

Le cœur de ces dépenses révèle le but avoué de ladite loi (cité plus haut) : un New Deal vert.

Joe Biden le répète sur les réseaux sociaux, et ses laquais des médias n’en ont que pour les provisions environnementales. Même Nancy Pelosi y va d’inepties tellement grossières au sujet de Mère Nature que si un républicain avait fait la même chose, il se serait fait coller l’étiquette pants on fire.

La loi contient notamment une extension du crédit d’impôt à l’achat d’un véhicule électrique. Ce sera futile, considérant que Ford et GM ont augmenté d’à peu près le montant dudit crédit le prix de leurs gros véhicules électriques. Aussi les prix risquent-ils d’augmenter « naturellement » à cause de prérequis avançant que 40 % des composants des batteries de ces véhicules soint fabriqués en Amérique du Nord. Considérant l’écrasante domination de la Chine dans ce domaine, et de sa forte hostilité envers plusieurs pays, la rupture de la chaine d’approvisionnement risque d’empirer.

Dans la même veine, on offre encore des crédits d’impôts à la production d’énergies dites propres. Étonnamment, on inclut le nucléaire cette fois-ci. C’est louable, mais le montant idéal de crédit pour n’importe quelle source d’énergie est zéro. Si la production de CO2 était si problématique, alors les gens se tourneraient naturellement vers le nucléaire.

La vague woke environnementale n’a pas encore détruit le nucléaire en France, rendant les émissions du pays nettement plus vertes que l’Allemagne et plusieurs pays de l’UE. Par ailleurs, continuer de favoriser l’éolien et le solaire – ce qu’on entend généralement par énergie dite verte – ne fait qu’encourager l’effondrement des réseaux électriques, comme ça s’est passé au Texas et en Californie .

Finalement, question de montrer son dévouement à la cause woke , l’administration Biden va dédier plusieurs milliards à la « justice environnementale . » En d’autres termes, on s’imagine que le gouvernemaman peut améliorer le sort de communautés désavantagées dans les grandes villes et les réserves autochtones en leur fournissant des panneaux solaires et des éoliennes. On croit également qu’il y aura une amélioration nette de la vie urbaine en adoptant massivement des bus et véhicules lourds électriques pouvant prendre feu .

Bref, une fois de plus, les démocrates montrent qu’ils ne connaissent strictement rien à l’économie et font tout pour la détruire. Ce nouveau cocktail toxique de dépenses et de taxes est la dernière chose dont les États-Unis ont besoin.

C’est à se demander si le raid récent contre Donald Trump n’avait pas pour but de détourner l’attention des gens contre cette loi destructrice…

Voir en ligne : https://www.contrepoints.org/2022/0...