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Enfin la vérité sur l’assassinat des moines de Tibhirine.

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Nous allons peut-être enfin savoir la vérité sur l’assassinat des sept moines de Tibhirine.

Le 21 mai 1996 ? La juge d’instruction, Nathalie Poux, vient de rapporter, après un voyage en Algérie, « les scellés dont les experts français avaient besoin pour mener à bien leur mission », vient d’expliquer à l’AFP une source judiciaire.

Le gouvernement algérien a donc fini par remettre, aux autorités françaises, ces prélèvements réclamés depuis des années, notamment lors de la deuxième visite en Algérie du juge Marc Trévidic en 2014.

Ces prélèvements seront-ils susceptibles de dévoiler toute la vérité sur l’exécution des sept moines de l’ordre cistercien de la stricte observance ?

Pourquoi l’Algérie a mis tant de temps pour accéder à la demande de la justice française ? Telle est la question que l’on se pose, aussi bien en Algérie qu’en France.

Le doute était permis entre la thèse officielle des autorités algériennes sur l’implication du GIA (Groupe Islamiste Algérien) qui les aurait enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 de leur monastère Notre-Dame de l’Atlas, sur les hauteurs de Médéa, puis sequestrés et décapités, selon le témoignage d’Abou Mohamed : « Les corps ont été enterrés dans les montagnes de Bougara et j’ai moi-même emmené les têtes dans une voiture pour les jeter sur la route ».

Et la thèse d’une bavure de l’ANP (Armée Populaire Algérienne), ou d’une implication des services secrets militaires algériens.

On pouvait penser que ce refus obstiné des algériens pouvait cacher certaines vérités et pouvait même être considéré comme un aveu de responsabilité dans la disparition des moines, comme le laissait supposer la version du général François Buchwalter, attaché de défense à l’Ambassade de France à Alger, entre 1995 et 1998.

La justice française, de son côté, a remis aux autorités algériennes les prélèvements effectués sur des membres des familles des moines pour les besoins de l’enquête en Algérie. Patrick Baudouin, avocat des familles des religieux, estime qu’il s’agit là d’une avancée très importante dans la recherche de la vérité et de la justice.

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Voir en ligne : http://magoturf.over-blog.com/2016/...