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EN DIRECT DU MALI

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Voici les toutes dernières informations, très fiables sur notre intervention au Mali, reçues 5/5
directement de sources sur le terrain.

Nous reviendrons demain sur les problèmes qui nous attendent à présent
au Nord-Mali et sur la suite des opérations.

Tout d’abord une première
précision :

Il faudrait déjà commencer par utiliser en France les mots justes comme
islamistes ou djihadistes et ne pas parler de guerre contre des « terroristes »
afin d’éviter de froisser les musulmans, et ne pas passer sous silence les
pertes importantes que nous leur avons infligé.

il ne s’agit pas de « terroristes » que nous combattons au
Mali mais de soldats qui se réclament de la djihad (un courant extrémiste de l’Islam).
Ils appartiennent à deux mouvements (AQMI
et MUJAO) et sont composés en très
grande majorité de non maliens mais d’algériens, de libyens, de
mauritaniens, etc.

**Profitant de la rébellion des Touaregs contre le pouvoir central de
Bamako et ayant été chassés suite au conflit libyen, les djihadistes se sont
associés au MNLA afin de les aider à chasser l’armée malienne du Nord-Mali, l’Azawad.

**Ils se sont ensuite retournés contre ce même MNLA afin de poursuivre
leur politique de conquête totale du Mali, dont ils voulaient faire un Etat
islamiste, régi par la « charia ».

Une partie importante de MNLA a rejoint puis épousé la cause des
islamistes en se regroupant sous une nouvelle entité « Ansar ed dine ».

Notre intervention et nos succès initiaux ont provoqué le ralliement du
MNLA à notre cause et a permis l’éclatement d’Ansar ed dine.

Aujourd’hui les Touaregs sont prêts à reprendre le combat à nos côtés
contre les envahisseurs djihadistes…mais jusqu’à quand ??

Notre armée a fait un « sans faute », libérant facilement le
sud Mali jusqu’au fleuve Niger en occupant à nouveau Tombouctou, Gao et Kidal.
Tout cela il est vrai devant des djihadistes refusant le combat.

Mais cela nous a permis également de constater des insuffisances inacceptables
en matière d’intendance (transport, ravitaillement en vol, renseignements,
etc.) et surtout la vétusté de certains de nos matériels. Par exemple les
hélicos Gazelle non blindés, ce qui a provoqué la mort d’un de nos pilotes.

A présent nous allons nous
trouver confronter à une nouvelle guerre :

Détruire les reliquats d’AQMI retranchés dans les zones rocheuses de l’Adrar
des Iforas, où ils sont quasiment inexpugnables et prêts à mourir tout en jouant
au chantage avec nos otages qui leur serve de bouclier humain, sauf pour les
groupes ayant déjà réussis à rejoindre le sud libyen où règne une totale
anarchie.

Les djihadistes, encore en nombre de 2000 à 2500, ont perdu beaucoup de
véhicules, de logistiques et de dépôts de munitions.

Ce combat nous le mènerons avec l’aide des Touaregs qui connaissent le
terrain mais nous craignons qu’il n’entraîne de grosses pertes dans nos
troupes.

Voir en ligne : http://francaisdalgerie.unblog.fr/2...