Pour la deuxième ou la troisième fois, Valls a eu recours au 49-3 pour faire passer sans débat un projet de loi. Ce coup-ci, c’était pour faire adopter ce qu’il reste de la loi El Connerie. On savait que Président s’était, avant d’être élu, prononcé contre l’utilisation de cet outil constitutionnel, un déni de démocratie, disait-il. Mais qui se souvient qu’en 2008, celui qui est aujourd’hui devenu l’hystérique de Matignon avait proposé rien de moins qu’un projet de loi visant à amender la constitution.
Il s’agissait alors d’un amendement pour moderniser les institutions de la Vème République, l’amendement n°820 daté 19 mai 2008. Amendement co-signé par les députés socialistes suivants : Valls, Derosier, Caresche ( proche de Valls), Urvoas ( nouveau sinistre de la Justice et proche de Valls ), Le Roux ( psdt du groupe socialiste, proche de Président ) et l’indéboulonnable Elisabeth Guigou.
Et selon ces braves gens, le 49-3 ne devait, à l’avenir et en cas d’incertitude de majorité, ne plus servir qu’à deux choses, je cite :
" Seuls les textes très particuliers tels le projet de loi de finance ou le projet de loi de financement de la sécurité sociale doivent pourvoir être adoptés par la voie de l’article 49, alinéa 3. Il est indispensable que tous les autres projets fassent l’objet d’un vote "
Mais de cela comme du reste, c’était avant !
L’hystérique de Matignon et Président ont, encore une fois, allez savoir pourquoi, fracturé plus encore leur majorité en adoptant le 49-3. Vous me direz, avaient-ils le choix ?
Déni de démocratie pour l’un, réservé à un usage très restreint pour l’autre, nos deux charlots ont encore montré à quel point ils étaient cohérents ...
Dehors, les guignols !
Folie passagère 3170.
D’accord, pas d’accord : atoilhonneur chez yahoo.fr