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Défaite occidentale en Ukraine : à la fin de la foire on comptera les bouses

, par  Régis de Castelnau , popularité : 4%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Le 24 février 2022, l’armée russe est intervenue sur le territoire de l’Ukraine dans ce qui fut présenté par Vladimir Poutine comme une « Opération militaire spéciale ». Malgré tous les avertissements explicites donnés par la Russie depuis le coup d’état occidental organisé en Ukraine en février 2014, tout le monde fut surpris à commencer par l’auteur de ces lignes. Non pas qu’il ait pensé que la situation n’était pas suffisamment dégradée, que les symptômes d’une aggravation de la crise ne se voyaient pas comme le nez au milieu de la figure, mais la puissance de l’occidentalisme dans les têtes amenait à se dire : « ils n’oseront pas ».

Le réveil fut brutal et imposait de regarder le réel en face et d’analyser l’événement pour ce qu’il était : un ébranlement du monde. L’Occident combiné fit exactement contraire. Habités de leur invraisemblable et anormal sentiment de supériorité, tous les gouvernements de cet Occident s’alignèrent sur les États-Unis, lui emboîtèrent le pas et partirent en croisade. Un déferlement d’une propagande inepte se répandit dans les systèmes médiatiques occidentaux pendant que des pseudos élites armées de leur inculture abyssale et d’un racisme plus ou moins conscient, se lançaient dans des surenchères déshonorantes. Des imbéciles du calibre de Bruno Le Maire ou d’Ursula von der Leyen rivalisèrent avec des nullités politiques avérées, avec pour commencer le « chef » de l’Occident psychiatrique en la personne d’un vieillard sénile et bredouillant.

C’était à qui prendrait les mesures les plus débiles, mettrait en place des sanctions à l’effet boomerang pourtant évident. Donnant le sentiment que le tir d’obus de mortier dans les pieds était en passe de devenir sport olympique. Et que dire de ces « armées mexicaines » de l’OTAN, exhibant sur les plateaux, leur pléthore de généraux en retraite, tous plus en retard de deux ou trois guerres, les uns que les autres.,

On se disait que pendant la guerre le mensonge pouvait être mis au service de la cause. Mais le problème c’est que tous ces gens croyaient dur comme fer à leurs insanités. Et qu’une fois révélées, celles-ci n’avaient aucune conséquence. Bruno Le Maire était sûr, entre deux explorations de « renflements bruns » qu’il mettrait l’économie russe à genoux. Il est toujours ministre de l’Économie de Macron. Ursula von der Leyen, entre deux juteux contrats secrets avec le Big Pharma, pensait réellement que les Russes démontaient les machines à laver volées en Ukraine, pour construire leurs missiles hypersoniques. Elle est toujours présidente de la Commission européenne. Quant à David Pujadas, persuadé que les soldats russes n’avaient pas de fusil et chargeaient avec des pelles, il continue à nous infliger sur sa chaîne, son sourire de crétin satisfait. Il y avait peut-être aussi quelques stipendiés mettant leur absence de scrupules au service d’un discours mensonger, mais cela ne sert à rien de faire le tri entre les imbéciles et les voyous, car tous ont fini par s’auto-intoxiquer.

Et aujourd’hui on assiste à un étonnant spectacle, celui d’un Occident qui réalise sa défaite. Le problème étant que celle-ci est d’une ampleur considérable. Le président chinois Xi Jing a dit à Vladimir Poutine lors de son voyage à Moscou « que le monde connaissait un changement sans précédent depuis un siècle ». Il est probablement trop modéré dans son appréciation, il s’agit peut-être d’un virage historique d’une importance plus considérable, celui du commencement de la fin de la domination multiséculaire de l’Occident sur le monde.

Nous avions avancé cette thèse dans ces colonnes quelques jours après l’intervention russe. Pour ensuite, face au déferlement délirant de la propagande, entreprendre un travail de ré information. Que ce soit dans ces colonnes, sur notre chaîne YouTube et dans des interventions sur d’autres médias. Les pressions, les menaces, les insultes et les quolibets n’ont pas manqué et il a fallu tenir bon. C’est notre mérite. Mais quand nous constatons aujourd’hui que nous avions raison, force est de reconnaître que ce n’était pas si difficile, puisqu’il fallait simplement faire l’effort d’essayer d’appréhender le réel et de le comprendre.

La défaite de l’Occident est consommée. Bien sûr, l’Histoire en plus d’être tragique n’est jamais simple. l’Empire occidental sous-direction anglo-saxonne avec aujourd’hui l’hégémon américain qui se pensait le maître du monde pour toujours, commence seulement à réaliser de défaite en défaite, que ce déclin est amorcé. Il est possible au spectacle de cette accélération de l’histoire que cela aille vite, voire très vite. Lénine disait « il est des décennies où il ne se passe rien et des semaines qui sont des décennies ». La Russie est aujourd’hui la première puissance militaire du monde, et elle vient de remporter une victoire en Ukraine contre tous les états occidentaux coalisés. Le « Sud global » s’est organisé et les chiffres démontrent que sa puissance économique est aujourd’hui passée devant celle de l’Occident. Avec évidemment l’Union Européenne lancée dans une suicidaire course à l’abîme qui voit se profiler une possible « tiers-mondisation ». Quant aux États-Unis installés sur une vertigineuse pyramide de Ponzi, ils traversent une série de crises économiques, sociales, sanitaires, mais surtout politiques qui mettent en cause jusqu’à son unité. Ce qui, on en conviendra, n’est pas le meilleur moyen pour affronter une guerre sur trois fronts, russe, chinois et proche-oriental vers lesquels les amène la folie de la secte néo-conservatrice qui dirige à Washington.

Pour mesurer ce qui s’est passé et ce qui nous permet de dire que nous avions raison nous reviendrons (dès demain) sur le déroulement des faits qui ont marqué le conflit généré par le défi lancé par l’Occident la Russie à partir du début des années 2000. Sur ce qui s’est produit depuis le mois de février 2022, conservons grâce à Internet qui n’oublie rien, tout ce que nous avons entendu comme mensonges et comme imbécillités de la part de nos gouvernants et du système médiatique à leur service. Tout a été stupide et déshonorant, tous ont été ridicules et c’est sans excuse. Certes on sait avec BHL que le ridicule n’est pas létal. Il n’empêche qu’un peu, voire beaucoup de honte ne leur fera pas de mal.

Comme le dit l’adage : « c’est à la fin de la foire qu’on comptera les bouses ».

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Voir en ligne : https://www.vududroit.com/2023/12/d...