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De l’ivresse (socialiste) des profondeurs

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Tout le monde se souvient de la fameuse déclaration de campagne de Jacques Chirac en 1995 “Il y a dans ce pays, une fracture”. Vingt ans plus tard, les fractures se sont multipliées… les fêlés aussi.

L’actuelle conduite du gouvernement par Manuel Valls démontre à la fois une fascination morbide pour l’échec et un goût prononcé pour le sectarisme doctrinaire.

Aucun des grands défis n’a été relevé, un chômage installé dans des sommets terrifiants, une immigration folle qui détruit chaque jour un peu plus notre identité et notre civilisation, une économie qui fait semblant de redémarrer par la magie de normes comptables.

Il était évident que l’échec de la gauche aux affaires n’entamerait pas sa volonté de changement. Un changement non pas politique, non pas économique, mais un changement de société, un changement philosophique, presque ontologique.

Il y a en effet un aspect millénariste dans cette façon si particulière de la gauche de rendre tout tabou et de sacraliser ses marqueurs idéologiques : République, vivre ensemble, égalité, éco-responsabilité, parité…

La crise autour de la réforme du collège et le passage en force de ce texte par le gouvernement est bien symptomatique de cette volonté sectaire et jusqu’au-boutiste.

Seuls les naïfs et les éternels optimistes pouvaient croire à un changement de cap, voire même à une dissolution après les multiples revers électoraux du régime socialiste.

Conscient de l’absence de marge de manoeuvre, du fait de la tutelle de Bruxelles, la gauche s’est repliée sur le “sociétal” et poursuit sans aucune hésitation son travail de déconstruction de tout ce qu’est la France. La déclaration, via twitter, du Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadelis, ne laisse aucun doute sur ce qui anime cette gauche 2.0 : “Je ne sais pas ce qu’est l’identité française, je ne connais que l’identité de la République”.

Jusqu’à la dernière seconde, de la dernière minute, de la dernière heure de leur présence au pouvoir, les socialistes et leurs alliés feront tout pour réaliser leur projet de société. Ils ne lâcheront pas un pouce de ce qui pourrait les écarter de cette possibilité.
Le duo Hollande/Valls a entamé une descente vers les abysses de la désintégration française, une sorte d’ivresse des profondeurs en somme.

Voir en ligne : http://aymericchauprade.com/de-livr...